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200 ans de tourisme en Touraine

L'hôtel Gouïn à ToursJe suis allée à Tours avant tout pour voir l’exposition Robert Capa et la couleur, mais j’en ai aussi profité pour aller voir 200 ans de tourisme en Touraine, dans l’hôtel Gouïn enfin rouvert à la visite après des années de travaux. Il abritait auparavant la société archéologique de Touraine, désormais, le conseil départemental d’Indre-et-Loire, propriétaire du bâtiment, souhaite l’utiliser pour des expositions.

Affiche de l'exposition 200 ans de tourisme en TouraineCe sont donc les archives départementales qui présentent jusqu’au 12 juin 2016 200 ans de tourisme en Touraine.

L’exposition s’organise autour de photographies et de cartes postales anciennes reproduites en grands formats, mais aussi de cartes postales plus récentes dans des présentoirs de boutique, des affiches, des cartes, la reconstitution d’une table de restaurant (de 1800), des produits touristiques (boules à neige, assiettes et autres dés en porcelaine, jeux à peindre, …), des films de propagande touristique. J’ai découvert les paniers à pruneaux en osier (un « vrai », modèle déposé, et un saisi comme contrefaçon), ainsi que le mode de réalisation des premiers sons et lumières de Chenonceau et d’Azay-le-Rideau en 1953 et 1954. Vous y trouverez aussi une vue de l’ancien embarcadère des chemins de fer à Tours, les premières propositions de visite en hélicoptère en 1956 (au départ de Bruxelles -si, si, via Paris), les tenues des guides-conférencières, alors « hôtesses-guides-interprètes » (pas d’hommes en ces débuts…). Je n’ai pas encore lu le catalogue richement illustré (176 pages, 300 illustrations) et qui semble reprendre les textes des panneaux explicatifs, probablement enrichis. N’hésitez pas à aller voir cette belle exposition qui est aussi l’occasion de (re)découvrir le bel hôtel Gouïn.

L’exposition est gratuite, lors de ma visite, il y avait un groupe très indiscipliné, bruyant, qui pensait avant tout à faire des selfies et des photos de groupe, y compris avec de longues perches manipulées dangereusement (et interdites dans la quasi totalité des musées)…