Il y a quelques semaines, je vous ai parlé d’un projet de restaurant financé par Ulule, une plateforme de financement participatif (crowdfunding, littéralement « financement par la foule »). Le projet a échoué, il a recueilli la somme souhaitée, mais le porteur de projet n’a pas pu le concrétiser (problème du coût de la location du local, en particulier). Les souscripteurs ont été remboursés.
Sur la même plateforme, j’ai aussi soutenu, outre la souscription de quelques livres, un projet d’achat de vaches maraîchines par de jeunes agriculteurs charentais, installés à la Grôle-Bagnade, à Saint-Laurent-de-Céris. Ils souhaitaient recueillir au moins 3000€, le prix de deux vaches, ils en ont eu plus de 4600… Certifiés bio, ils vendent sur plusieurs marchés de la région, notamment au marché de La Grange d’Olga à Confolens. Allez voir leur site, ils ont aussi des porcs Mangalitza, une race alpine à poils longs et bouclés. J’ai reçu la contrepartie de ma participation, une aquarelle, des photos des vaches maraîchines, de la documentation sur la biodynamie (voir aussi Les ignorants d’Étienne Davodeau, où le viticulteur, Richard Leroy, utilise aussi cette technique) et une part de fromage! Bonne chance à eux! Et je suis partante s’ils ont besoin d’un nouveau coup de pouce!
Benoît Biteau, dont je vous ai déjà parlé pour son témoignage lors du procès poitevin des faucheurs volontaires, a aussi des vaches maraîchines, particulièrement bien adaptées aux zones humides… Voir son aventure sur son site.