J’ai trouvé ce livre parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque et me suis rappelée en avoir lu un avis récemment, en recherchant, c’était chez Hérisson.
Le livre : La petite de Michèle Halberstadt, éditions Albin Michel, 2011, 148 pages, ISBN 9782226229717.
L’histoire : en 1968 dans un beau quartier (près de la tour Eiffel) à Paris. Une fillette de 12 ans raconte à la première personne sa dernière journée, ayant absorbé tous les somnifères stockés chez elle par sa mère, le départ pour l’école, l’endormissement en cours, l’arrivée à l’infirmerie, puis celle de sa mère et seulement des heures plus tard, la panique du médecin… Vient alors l’explication… C’est une fillette sage, elle a un an d’avance, est en quatrième, mais n’est pas très bonne élève, sans cesse comparée à sa sœur aînée, n’a pas de copine et pour s’en faire une, va faire une bêtise…
Mon avis : un livre qui raconte le mal-être d’une petite fille trop sage, trop silencieuse, dont les parents ne perçoivent pas la souffrance. Au rang des vexations qu’elle a subi récemment, un zéro en français pour avoir écrit un texte que sa professeure accuse d’être une pâle copie de Victor Hugo… qu’elle n’a jamais lu! Un livre très court qui aborde sur un ton léger un sujet grave… Je l’ai dévoré!
Ce livre est le dernier lu dans le cadre du défi 1 % rentrée littéraire 2011, coordonné cette année par Hérisson