Un livre trouvé à la médiathèque, je voulais le dernier dont j’ai lu plusieurs bonnes critiques, mais il n’était pas encore arrivé…
Le livre : 13 heures de Deon Meyer, traduction de l’anglais (Afrique-du-Sud) par Estelle Roudet, collection Seuil policier, éditions du Seuil, 2010, 462 pages, ISBN 9782020977692.
L’histoire : au Cap en Afrique-du-Sud de nos jours. à partir de 5h36 du matin et jusqu’au soir… Une jeune femme blanche est retrouvée sauvagement assassinée près d’une église… Une autre jeune femme fuit éperdument devant un groupe de cinq poursuivants, blancs et noirs, qui la traquent. Bennie Griessel, alcoolique juste sevré et chassé par sa femme, est chargé de superviser l’enquête menée officiellement par Vusumuzi Nbabani… Très vite, l’affaire s’avère sensible, la jeune femme assassinée est une touriste américaine qui participait à un tour en Afrique, elle logeait avec son groupe dans une auberge de jeunesse… et la femme traquée est probablement son amie, également disparue… A peu près au même moment, Alexandra Barnard, ancienne chanteuse alcoolique, est réveillée par les hurlements de sa femme de ménage. Près d’elle le corps de son mari assassiné… mais est-ce vraiment elle qui l’a tué? L’enquête est menée à un train d’enfer, la jeune femme traquée sera-t-elle retrouvée vivante?
Mon avis : un polar bien mené, avec des descriptions de la contradiction de l’Afrique-du-Sud post-apartheid. Un policier blanc (mais alcoolique sevré seulement depuis quelques mois) supervise une équipe d’enquêteurs noirs et métis, des Zoulous et des Xhosas, une mosaïque de couleurs… et de préjugés. En toile de fond, des interrogations sur la corruption, la dernière vague d’arrestations a-t-elle éliminé ce mal endémique? La description de la société m’a d’ailleurs beaucoup plus intéressée que la partie enquête en tant que telle…