Avec le retour de l’hiver et des crues, les rivières montent, rien de plus normal… Nous sommes en alerte jaune, je vous disais mardi que lors de la promenade nocturne, le Clain était assez haut. Le même jour, l’hebdomadaire gratuit de Poitiers, 7 à Poitiers parlait des crues page 17… Soit l’expert, soit le journaliste qui a transcrit l’information est tombé sur la tête… C’est sûr qu’il n’y a aucun risque d’une remontée de la marée comme à Cherbourg… Vu que l’eau du Clain, qui prend sa source à Hiesse (vous trouverez une photographie sur ce dossier documentaire), ne voit la mer qu’à Saint-Nazaire après être passée par la Vienne et la Loire… Cependant, il y a des crues qui peuvent être très sérieuses avec les rues basses bloquées, je l’ai vu deux années de suite à mon arrivée ici, en 1993 puis plus sérieusement en 1994, la même année, Courcoury, près de Saintes, a dû être ravitaillé par les véhicules amphibies de l’armée… À chaque retour de petite crue, mes amis Poitevins parlent de la crue de 1982. Côté cartes postales anciennes, voici quelques vues de la crue de février 1904… Et en 1896, ce fut aussi assez terrible sur la Vienne, à Confolens (voir dans cet article et les figures 63 à 66 de la présentation de la commune de Confolens) comme à Châtellerault. Dans l’ordre, les cartes postales vous montrent donc les maisons près du pont Saint-Cyprien (je pense que c’est le toit du lavoir qui dépasse tout juste de l’eau…),
la maréchaussée de l’autre côté du pont recouvert d’eau,
dans le même secteur, à côté de l’église Sainte-Radegonde,
et enfin plus dans les zones de jardin, en bas du chemin de Tison…
En ce moment donc, nous en sommes loin de là… même si la ville a quand même prépositionné les passerelles métalliques et communiqué sur l’inscription au service d’alertes aux crues. Ne sachant pas si je pouvais passer par le chemin de la Cagouillère et surtout sous le pont de chemin de fer, je suis descendue par le chemin de Trainebot, encore un qui descend bien… et que je ne vous avais pas encore montré (ici dans le sens montée…).
Arrivée à mi pente, je prends une petite vue, pas de doute, le Clain monte doucement et prend ses aises…
Arrivée à mon jardin, il est au sec… J’en profite quand même pour rassembler quelques outils que j’avais laissés dans la cabane et les remonter chez moi…
Il n’y a que la partie du quai qui est un peu sous l’eau.
Je repars avec mes affaires dans ma charrette de marché, et vais voir si ça passe sous le pont de chemin de fer… Le chemin principal est sous l’eau, mais le petit chemin surélevé (qui sert de siège en été aux jeunes qui viennent y boire de la bière et fumer pas toujours que du tabac) est encore praticable. Depuis, le niveau est stable ou légèrement en décrue, à ce que j’ai entendu…