Oh, j’entends quelques petites voix amies qui pensent à mes articles du mot-clef « Tous à poil » (au Moyen-Âge – je n’ai pas résolu la question de la position pour cette photo à Payroux 😉 – ou à l’époque moderne)… mais non, ce sont juste les recommandations de la diététicienne pour reprendre un minimum de plaisir à manger malgré mon anosmie/agueusie. Parmi les exemples, elle m’a dit que les croquettes pouvaient être une bonne solution.
Elle m’a aussi conseillé d’alterner les rares odeurs qui commencent à revenir et l’introduction de nouvelles odeurs. Cette fois, j’ai choisi une odeur revenue, la coriandre… à forte concentration, donc juste quand je coupe ou quand j’en mets vraiment beaucoup (ici un gros bouquet! sur la photo, vous voyez dans le verre de la coriandre, de la ciboulette pour la soupe froide de betterave et le persil que j’ai mis en entier dans une omelette). Les croquettes, je n’en cuisine presque jamais. Je faisais parfois des pancakes aux flocons d’avoine et lentilles, mais le goût était peu prononcé « avant ». Et puis j’ai pensé à l’une des recettes antigaspi proposées par de grands chefs pour La ruche qui dit oui et la région île de France, en partenariat avec Marmiton, dans le cadre de la semaine de la réduction des déchets : les croquettes zéro déchet, recette proposée par Gabrielle Menzeluk du restaurant l’Assiette, Paris 18e.
Les ingrédients: pour une dizaine de croquettes (2 personnes)
50g de pain rassis
1 verre (6,5 cl) de lait
1 œuf
30g de roquette (remplacée par beaucoup plus de coriandre fraîche)
20g de chèvre cendré (je me limite à 30g de fromage maxi par jour, à cause du sel, je n’ai donc mis du chèvre que sur quelques croquettes, euh, Monsieur mon producteur de chèvre, j’ai oublié de vous en prendre samedi, en plus du fromage frais, alors c’est cette fois du chèvre « industriel » de Bougon)
Sel, poivre, huile d’olive
La recette (un peu modifiée, j’avais la flemme de pétrir à la main): dans le bol du robot, couper le pain en petits morceaux, verser le lait, laisser gonfler, ajuster (j’ai ajouté un peu de lait), ajouter l’œuf, la roquette (la coriandre) ciselée, assaisonner, mixer ou pétrir. Après, économie de vaisselle oblige, j’ai directement réalisé les croquettes dans la poêle chaude huilée, après retournement, j’ai baissé le feu et laissé fondre un peu plus de 2 minutes le chèvre. Puis j’ai préparé une deuxième fournée!
Verdict: je retiens cette recette, même si j’ai assez peu souvent du pain rassis, que je coupe en crouton pour les soupes en hiver, réduit en panure ou plus rarement cuisine en pain perdu…