J’avais beaucoup aimé L’Ombre du vent de Carlos Ruiz Zafón. Du coup, quand est sorti pour la rentrée Le jeu de l’ange (El juego del angel), j’ai failli l’acheté… Il fait quand même plus de 750 pages, l’éditeur, Robert Laffont, a parié gros dessus (1,5 million d’euros, ai-je entendu), il est éreinté par la critique… ce qui est peut-être bon signe puisque, à l’inverse, j’ai calé sur Les Veilleurs de Vincent Message, que les libraires et la critique semblent avoir aimé. Si quelqu’un l’a lu, qu’en avez-vous pensé ? À acheter maintenant, ou attendre qu’il sorte en poche ou soit acheté par la médiathèque ?
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L’ombre du vent, par Carlos Ruiz Zafón
Après plusieurs livres courts, j’ai pris un livre plus gros, environ 630 pages en livre de poche. Pour les brodeuses, ce serait un UFO, ces ouvrages que l’on commence et abandonne pendant longtemps. Je l’ai retrouvé mercredi dernier dans une pile de livres à lire, avec un marque-pages avant la page 20. J’avais dû appliquer un des préceptes de Daniel Pennac, le droit d’abandonner un livre (relire régulièrement Comme un roman, les droits imprescriptibles du lecteur).
Je ne me souviens plus des circonstances dans lesquelles j’avais acheté ce livre. Il s’agit donc de L’ombre du vent, par Carlos Ruiz Zafón, traduit de l’espagnol par F. Maspero, première édition française chez Grasset, en édition du livre de poche (2006, ISBN 2-253-11486-3).
Le début de l’histoire : par un matin brumeux de 1945, à Barcelone, un libraire emmène son fils Daniel, âgé de 10 ans, au Cimetière des livres oubliés, un lieu où sont stockés et protégés de nombreux livres. Il lui demande de choisir un ouvrage, qui va modifier le cours de sa vie. Il prend L’ombre du vent, d’un auteur apparemment inconnu, Julián Carax. Pendant 600 pages, le jeune enfant, devenu adolescent puis adulte, va partir à la recherche de cet écrivain, de son passé (et de son présent). Le tout sur fond de Barcelone sous la guerre civile, puis dans l’après-guerre franquiste, avec d’anciens camarades de collège du jeune Carax, devenus eux aussi adultes. Le personnage du camarade frustré, fils du concierge expulsé du collège et humilié devenu un inspecteur de police qui torture et tue impunément est terrifiant mais très réaliste. À lire absolument.
Et si certains d’entre vous connaissent d’autres livres de cet auteur, je suis preneuse de suggestions de lecture.
J’ai sélectionné ce livre pour le tour du monde en lecture proposé par Livresque.
J’ai sélectionné ce livre pour le défi ABC critique organisé par Babelio.