L’hôtel de ville de Tours a un si riche décor que je vous ai préparé plusieurs articles sur le sujet. Après les Atlantes du rez-de-chaussée et le fronton du corps central, je vous emmène voir l’aile est, à droite quand on regarde la façade. Je tire l’essentiel des données (auteurs, dates) du dossier documentaire de l’hôtel de ville et des autres dossiers établis par le service régional de l’inventaire de la région Centre.
Les deux ailes en fait sont strictement symétriques et composées de la même manière. Je vous invite donc à relire l’article précédent pour la description générale de l’étage noble (le premier étage)…
…et du fronton. En revanche, les allégories qui surmontent les rampants du fronton sont différentes (l’éducation et la vigilance) et dues à un autre sculpteur, Alphonse Amédée Cordonnier (il a porté la date, 1900, et sa signature, AM Cordonnier, sur la statue de la vigilance), mais impossible de la trouver depuis le bas…
À gauche, la vigilance est représentée sous les traits d’une femme a un aspect guerrier. Elle entoure de sa main et de son avant-bras gauche un casque et soutient de sa main droite une épée dont la pointe est derrière son cou.
À droite, l’éducation, une femme elle aussi, tient un livre ouvert sur ses jambes légèrement pliées.
Je ne vous ai pas parlé de plusieurs autres œuvres, que je vous invite à visiter sur place ou par les dossiers documentaires établis par le service régional de l’inventaire de la région Centre :
- les médaillons sculptés sur le mur nord, dans lesquels sont peints les portraits de différents auteurs liés à la Touraine par leur naissance ou leur vie, dus à Henri Frédéric Varenne.
- une baigneuse de François Léon Sicard dans le couloir du premier étage ;
- une naïade de Jules Renaudot dans le même couloir du premier étage ;
- quatre statues représentent le maréchal de Boucicaut, Paul Louis Courier, Jean Fouquet et Jean Briçonnet, réalisées par Louis Étienne Marie Albert-Lefeuvre et Georges Marie Valentin Bareau, dans le vestibule du rez-de-chaussée ;