Je poursuis ma découverte épisodique de Pascal Rabaté (voir Les petits ruisseaux, Le petit rien tout neuf avec un ventre jaune) avec ce titre en deux tomes, trouvé à la médiathèque [et au cinéma, voir Du goudron et des plumes].
Le livre : La Marie en plastique de Pascal Rabaté (scénario), David Prudhomme (dessin), Isabelle Merlet, Jean-Jacques Rouger et David Prudhomme (couleurs) , éditions Futuropolis, t. 1, 2006, 56 pages, ISBN 9782754800334, t. 2, 2007, 64 pages, ISBN 978-2754800600.
L’histoire : de nos jours à Bazouges, près de L’Île-Bouchard en Indre-et-Loire, chez la famille Garnier. Émilie, la grand-mère, rentre de Lourdes avec une Vierge en plastique qu’elle pose sur la télé de sa fille (chez qui elle vit…). En rétorsion, le grand-père, Édouard, responsable de la section communiste et qui avait refusé d’aller la chercher à la descente du car, cloue au mur un portrait de Lénine… Les enfants et petits-enfants (dont la fille qui doit faire sa communion sous peu) assistent dépités à leur guerre quotidienne, quand la Vierge se met à pleurer du sang, arrivée du curé puis de l’enquête vaticane…
Mon avis : Pascal Rabaté nous emmène à nouveau dans sa campagne un coin où cohabitent ouvriers communistes et fervents catholiques (nous ne sommes pas loin du Maine-et-Loire berceau des mouvements catholiques ouvriers dont parle aussi Étienne Davodeau, notamment dans Les braves gens). Mais ici, la fusion des deux n’a pas eu lieu, grand-père anticlérical et grand-mère bigote (et surtout soucieuse du qu’en dira-t-on) se mènent une guerre de fond… Des scènes de la vie d’une famille élargie aussi, pas facile de faire cohabiter trois générations sous le même toit. Une lecture savoureuse…
Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.
ah zut! je sais que j’ai lu le tome 1, mais le tome 2, je ne sais plus… ça se terminait par une pirouette, c’est ce dont je me souviens.
J’ai lu le premier mais je n’avais pas le souvenir d’un deuxième volume.
Je découvre, grâce à toi, cet auteur… et je note… Merci, bises, bon samedi.