J’ai reçu ce livre grâce au site PriceMinister, dans le cadre d’un match de livres sélectionnés pour le prix Goncourt (dans la sélection qui incluait encore Limonov d’Emmanuel Carrère), grâce à Hérisson qui m’a fait connaître cette opération. J’ai choisi celui-ci car je n’ai jamais lu de livre de David Foenkinos, édité chez Gallimard, avec une douzaine de titres à son actif, j’avais envie de le découvrir…
Le livre : Les souvenirs de David Foenkinos, collection blanche, éditions Gallimard, 2011, 266 pages, ISBN 9782070134595.
L’histoire : de 2003 (il est question de la « grande canicule ») à nos jours, essentiellement à Paris et un peu à Étretat. Le narrateur assiste impuissant à la mort de son grand-père, des suites d’un accident domestique. Un peu plus tard, sa grand-mère fait à son tour une chute, sans gravité, mais ses enfants décident contre sa volonté de la mettre dans une maison de retraite, et ne respectent pas leur promesse de ne pas vendre l’appartement. Parallèlement, la mère du narrateur, professeure tout juste en retraite, fuit dans des voyages incessants, son père commence à s’inquiéter. Jusqu’au jour où le narrateur, gardien de nuit dans un hôtel parisien qui rêve d’écrire un livre, apprend la disparition de sa grand-mère de la maison de retraite. Il part à sa recherche, finit par la retrouver dans sa Normandie natale, lui programme une journée inoubliable, la rencontre avec une classe de CE2, à peu près le niveau où elle a dû quitter l’école, précisément dans cette école où elle va ce jour là. Au retour, elle a un malaise, le narrateur un coup de foudre pour l’institutrice… Je vous laisse découvrir la suite…
Mon avis : comment dire… ce n’est pas que je n’ai pas du tout aimé ce livre, mais je ne suis pas fan et me demande comment il a pu entrer dans la sélection des Goncourt… La structure d’abord. Entre chaque chapitre impair est intercalé un court chapitre en italique, chapitre qui aborde un souvenir d’un personnage croisé dans le chapitre précédent. J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ces petits chapitres intermédiaires, sans liens entre eux. Pour le récit général, la partie sur la maison de retraite est beaucoup plus quelconque que Série grise de Claire Huynen, que je viens aussi de lire (suivre le lien). Pour la dépression post-retraite de la mère puis, quand elle va mieux, la séparation de ce couple des parents, c’est pareil, le sujet est à peine effleuré, manque d’approfondissement. Puis l’histoire d’amour entre le narrateur et l’institutrice, d’une banalité à faire peur…
Pour aller plus loin : lire des extraits sur le site des éditions Gallimard.
Ce livre est le dernier lu dans le cadre du défi 1 % rentrée littéraire 2011, coordonné cette année par Hérisson
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je l’ai feuilleté … et pas acheté !
j’aime ta façon de parler des livres
merci et bisous
cox
Ce que tu en dis ne me tente pas trop !
je lis le comm de zazimuth et très franchement ça recoupe mes impressions, quelqu’un qui fait profession de promouvoir sa personne, il se regarde avec complaisance, mais on lui tend le micro… tout ce petit monde est complice? et où est la littérature? parce qu’il a l’air de se prendre bien au sérieux….
je l’ai entendu « interviewer » à F Inter, et franchement, après « feuilletage » à la bibliothèque, je n’ai aucune envie de lire cet auteur, dont je ne sais s’il est vraiment « écrivain »…
Je ne renouvellerai pas l’expérience!
J’ai lu dans le courrier des lecteurs de Télérama une réflexion que j’ai pu valider : l’auteur en promotion sur les radios répétait mot pour mot ses anecdotes et phrases « spontanées »… ce qui fait un drôle d’effet quand on l’entend à 2 jours d’intervelle sur la même radio mais dans 2 émissions différentes. C’était vraiment flagrant et pas juste une répétition mais toute l’interview…
Il faut que je ressorte Télérama! Je n’ai pas encore recyclé les derniers (sauf deux pages pour les ATC d’octobre), je passe souvent le courrier des lecteurs, ça m’a échappé!
Et moi je commence par le courrier des lecteurs depuis que j’ai une douzaine d’années !!! (avec aussi « Mon oeil » d’Alain Raimond dont j’ai conservé la plupart des chroniques).