Juste à côté du parc Mirabeau (avec sa fontaine inaugurale et sa stèle aux céramistes), se trouve l’école du même nom. On y trouve deux plaques commémoratives.
Celle du haut est l’une des rares plaques commémorant la déportation d’enfants juifs, scolarisés dans cette école, plaque apposée dès 1946. « À la mémoire de / Norbert KRONENBERG 12 ans / René KRONENBERG 6 ans / Estelle ZOMERSZTAIN 8 ans / Joseph ZOMERSZTAIN 12 ans / Paulette ZOMERSZTAIN 4 ans / Élèves de ce groupe scolaire / Arrêtés à Tours en juillet 1942 / Internés au camp de Lalande à Monts / Déportés à Auschwitz Birkenau / le 23 septembre 1942 / Gazés dès leur arrivée / au nom des lois de l’Allemagne nazie / et de celle de la France de Vichy / PARCE QU’ILS ÉTAIENT NÉS JUIFS « . Souvenez-vous demain…
En-dessous se trouve une seconde plaque dédiée à « À la mémoire de / Marcel RABACHE / Instituteur Résistant / déporté en Allemagne. / MORT POUR LA FRANCE / 1904-1944 ». Pour en savoir plus sur Marcel Rabache, des élèves du lycée Chaptal lui ont consacré un dossier dans le cadre du concours national de la Résistance (un concours auquel j’ai participé il y a fort longtemps, en classe de 3e…).
Cette plaque pour les enfants est particulièrement émouvante…
ET elle est visible de l’extérieur, c’est assez rare, souvent, ces plaques sont posées à l’intérieur des établissements…
quand la bétise des hommes se met en route…..voilà ce qui arrive…..passe une agréable journée
Terrible réalité de la face obscure de l’homme et de sa tyrannie.
Marcel rabache etait mon arrière grand père . Je cherche à rassembler toutes les informations le concernant, en souvenir de mon grand père , son fils qui vient de mourir.
Savez vous comment accéder au dossier du lycée chaptal dont vous parlez? Le lien n’existe plus
Merci d’avance
Bonjour Anne,
Je cherche à entrer en contact avec les descendants de Marcel Rabache, cousin de mon grand-père Pierre Rabache. Leurs villages respectifs étaient proches mais celui de Marcel a été rasé par les Allemands en 1914. Ainsi sa famille a été relogée à Tours tandis que ma branche est restée en terre picarde.
Olivier