Voici un petit polar pour commencer la semaine, je l’ai choisi à la médiathèque… intriguée par sa couverture.
Le livre : Les petits meurtres (une enquête du commissaire Raffini), de Rodolphe, collection Grand cabinet noir, éditions les Belles Lettres, 2001, 174 pages, 978-2-251-77156-4. Il a été adapté en bande dessinée en 2002 par Rodolphe et Maucler, aux éditions des 400 coups. À moins que ce ne soit l’inverse, adapté de la BD en polar, car j’ai trouvé une première édition en BD chez Néo édition en 1999…
L’histoire : dans la France des années 1950. Le commissaire Raffini rentre de Normandie et décide de rendre visite à un vieil oncle dans sa maison de retraite. Ancien cheminot, veuf et sans enfant, il se consacre à sa peinture et a une certaine cote dans le milieu de l’art. Surprise, L’oncle a quitté la maison de retraite il y a un mois sans le prévenir, pour aller habiter avec un ami à une cinquantaine de kilomètres de là. Arrivé sur place, il s’aperçoit que la villa qui avait été louée par l’ami a été remise la veille sur le marché de la location. Le commissaire a un très mauvais pressentiment, retrouve à la poubelle des affaires ayant appartenu à son oncle… Très vite, il découvre que d’autres personnes âgées, sans famille, ont quitté des maisons de retraites dans toute la France ces dernières années. Que sont-elles devenues ? Est-il tombé sur un tueur en série particulièrement doué ?
Mon avis : voilà un polar qui change radicalement des autres… La France des années 50, le contexte musical, sont particulièrement bien décrits. J’ai beaucoup aimé ce petit livre (ben oui, petit, après les 600 pages de Millénium), où des horreurs sont racontées sur un ton détaché, sans effusion de sang, un roman plus axé sur la psychologie, peut-être une certaine influence des Simenon ?
Et un autre livre de Rodolphe, étrangère au Paradis.
Ca a l’air tentant !
Je l’ai vu, mais où, zut alors, j’ai faille le prendre! En librairie, suis sûre!!! Merci, çà me conforte dans l’idée que j’avais de le prendre! Merciiiiiiiiiiiiiiiii
Je le note on ne sait jamais…