Depuis quelques semaines, la démolition de la passerelle des Rocs ou grande passerelle a commencé.
Elle présentait des problèmes de vieillissement (en perdant des cailloux sur les voitures garées en dessous, ici photographiée en 2010), il a été choisi de la démolir et de la remplacer par un viaduc qui sera accessible aux piétons, aux vélos et au futur bus à haut niveau de service.
Sa démolition est l’attraction de ces deux dernières semaines, avec la levée des trois travées de chaque extrémité, en attendant, au mois de mai, celle des trois travées qui passent au-dessus des voies de chemin de fer et entraîneront de grandes perturbations du trafic SNCF, la semaine retenue n’a pas été confirmée, mais les voyageurs de Pari à Bordeaux devront sauter la gare de Poitiers en bus à la place du TGV… Le premier montage est pour la semaine 8 (du 20 au 26 février), les grues en place, prises depuis la rue Maillochon et, en haut à droite, depuis le dernier étage du parking Toumaï. Les trois travées auraient dû être enlevées cette semaine là, avant de passer de l’autre côté, il y avait là des contraintes liées à la fermeture du parking et du boulevard… Pas grave, mais les grues vont devoir faire le tour de la voie ferrée plusieurs fois…
Posée au sol, ma première travée a été « grignotée » et cassée en petits morceaux… Bon, il paraît qu’il faut dire déconstruction et pas démolition, parce que les matériaux sont triés et recyclés…
Mardi 27, en fin d’après-midi… La deuxième travée, côté ouest, vient d’être déposée… Mais vous pouvez en voir le déroulement tout en photo chez Coccinelle…
Mardi 28 février, retour de conférence vers 20h30 (photo du haut), la troisième travée de la passerelle a été levée d’un bon mètre mais semble bloquée, je ne patiente pas… mais Coccinelle, qui habite juste à côté, en a fait un autre diaporama…
Mercredi 29 février, 17h, les préparatifs pour enlever la quatrième travée (la deuxième en partant du boulevard) battent leur plein, les grues se mettent en place.
Les préparatifs durent… A 20h, la passerelle a été levée de quelques centimètres (pas très visible sur la photographie du bas), la meuleuse entre régulièrement en action pendant ces trois longues heures, histoire de détacher la travée des piliers…
20h30 ou à peu près, la quatrième travée est vite descendue, la voici maintenant posée en travers du boulevard, il va encore y avoir du boulot dans la nuit… Les voitures doivent repasser sur le boulevard et dans le tunnel en-dessous dès 5h le lendemain matin. Et pour les spectateurs, Le Météo, le resto du TAP, organisent pour le second soir de suite une « démol’ party », brochettes et vin chaud tout en regardant le spectacle depuis la plateforme (j’ai pris mes premières photographies de là haut, les suivantes depuis le parking Toumaï). Vous pouvez aussi voir des vidéos sur les sites de la presse locale, Centre presse et la Nouvelle République (colonne de droite, elles n’y resteront pas toujours…).
La passerelle n’est déjà plus qu’un souvenir en l’air, ils restent quand même les piliers, qui doivent être démolis dans les prochains jours, et des morceaux à évacuer…
Jeudi 1er mars au matin, les ouvriers ont bien travaillé pendant toute la nuit, il ne reste aucun morceau de passerelle sur le boulevard, rouvert à la circulation, il reste encore de part et d’autre deux gros morceaux à broyer et évacuer… Les grues ont déjà été démontées et sont reparties ailleurs, ces petits monstres de puissance doivent être très demandés…
Il reste maintenant les trois travées qui passent au-dessus des voies ferrées. Leur démolition se fera pendant le week-end de l’Ascension, attention, le trafic sera très perturbé (et complètement interrompu pendant 45h) du 17 au 20 mai 2012, cela concerne les TGV Paris-Bordeaux et Paris-La Rochelle. Ça va être une jolie pagaille, mais pas ici, là où la SNCF fera le transfert train/bus… [Voir la suite avec la démolition de deux travées sur les voies].
La maison au bout de la passerelle est aussi vouée à la démolition / déconstruction. La voici en juin 2011, encore entière mais déjà expropriée… Cette maison dite maison Rolland, du nom de son propriétaire, datait de 1882 mais ne présentait pas de caractère architectural particulier…
Au cours de la semaine 8, c’est le toit qui a fait les frais de la démolition. Jac86 (tu es démasqué!) a transmis une photographie du démontage du paratonnerre à monsieur Echo, de centre presse… J’espère qu’ils ont fait attention… Beaucoup de paratonnerres du 19e siècle contiennent des matières radioactives (du radium), qui étaient censées attirer la foudre et ainsi encore mieux protéger la maison… Voir ce site de prévention de la dissémination du radium.
Et voici où l’on en était le 29 février… côté maison…
… et côté peupliers (ils ont maintenant disparu).
[Les étapes de la démolition : la démolition des premières travées et de la maison Rolland, la mise en place d’échafaudages sur les derniers piliers, la préparation de la dépose de deux travées sur les voies, les deux travées sur les voies, la dernière travée sur les voies].
c’est impressionant,cette démolition en plein centre ville, et re construction. à LILLE?DANS le quartier du bois blanc,un nouveau pont a été construit,et un ancien pont a été remplacé,,(un an de travaux)
Ici, les travaux sont prévus sur presque deux ans… Le callage avec la SNCF rend les choses compliquées, coupure de la circulation (Paris-Bordeaux) plusieurs fois (il faut indemniser la SNCF, payer les bus pour le transfert des voyageurs, etc.), en mai, ils ne sont pas sûrs de réussir à enlever les trois travées sur le temps de coupure, et il y aura aussi la mise en place du nouveau viaduc.
Eh bien dis donc, tu parles d’un sacré chantier !! Côté SNCF, un peu plus ou un peu moins de perturbations, je ne suis pas sûre que les usagers quotidiens y voient grande différence ! Bisous et bonne journée !
c’est un sacré chantier qui a été entrepiris et je trouve bien sympa a vous les filles de faire ces articles, pour les mémoires du quartier, se rappeller plus tard ce qui était pour les génerations futurs, dommage pour cette belle maison d’époque, elle avait un certain cachet . gros bisous véro
C’était une maison bien construite, avec encadrements en pierre de taille, mais elle était assez commune pour son époque. Elle avait échappé aux bombardements de la gare en 1944, le nouveau viaduc aura eu raison d’elle…
ça doit faire drôle de ne plus la voir…..passe une douce soirée
elle m’aurait bien plus comme residence secondaire mdr, mais j’arrives trop tard mdr!! bisous véro
je n’ai pas fait attention à cette maison en passant là tout à l’heure…
quel travail !!!
un sacré chantier!!!!je vais aller voir les liens que tu cites…quant à la maison…je sais que rien n’est immuable, etc…mais çà me peine….je n’aime pas les mises à mort de bâtiments….