Je suis allée au cinéma, voir Poulet aux prunes, de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud, avec Mathieu Amalric dans le rôle du musicien. J’avais beaucoup aimé la bande dessinée (revoir ici mon avis sur Poulet aux prunes, la BD), ainsi que Persepolis, en bande dessinée et en dessin animé (avant le blog).
L’histoire : Téhéran, en 1958. Un musicien célèbre décide de mourir parce que sa femme, dans un accès de colère, lui a cassé son instrument de musique… Pour la suite, revoir le résumé de la bande dessinée, juste en remplaçant le tar, instrument de musique traditionnel, par un violon…
Mon avis : j’ai été plutôt déçue… Dans mon souvenir, Poulet aux prunes était aussi une manière de revoir l’histoire de l’Iran, ce qui apparaît dans le film vraiment à peine dans un dialogue avec son frère… Je ne me souvenais pas de la place de cette histoire d’amour de jeunesse, sans lendemain à cause du refus du père de la jeune fille…
Ce film n’a pas la force de Persepolis. Les flashs backs (et flashs forward, pour l’avenir du fils notamment) sont parfois traités avec des techniques surprenantes, le diable est ridicule à souhait… Je n’ai pas dû tout saisir du second / troisième degré de certains passages… Même si j’ai retrouvé parfois la poésie de l’album, ce n’est qu’à la marge…