Il y a des années que j’ai commencé l’abécédaire du crime de Sue Grafton, je l’avais abandonné à la lettre Q (tiens, c’était avant le blog), je suis tombée dessus par hasard à la librairie et ai donc repris à la lettre R (R comme ricochet)… et poursuis dans la foulée avec le S.
Le livre : S comme Silence de Sue Grafton, traduit de l’américain par Marie-France de Paloméra, collection Polar, éditions Pocket, 2009 (suite du tirage de 2010), 471 pages, ISBN 97822661821199782266182119.
L’histoire : le soir du 4 juillet 1953, jour de la fête nationale des États-Unis, à Santa Maria en Californie, une petite fille finit de prendre son bain avec sa baby-sitter alors que sa mère, Violet Sullivan, s’apprête à aller rejoindre son père au feu d’artifice. 1987 à Santa Teresa, à une heure de route. Daisy, cette petite fille devenue adulte, qui habite maintenant Serena Station, demande à Kinsey Millhone de retrouver sa mère, car elle n’est jamais revenue de cette fameuse soirée. Elle se vantait d’avoir eu de l’argent après avoir dû subir une hystérectomie à la naissance de sa fille, alors qu’elle n’avait que 16 ans. A-t-elle fini par fuir son mari, Foley, qui boit trop et la bat régulièrement, mais lui avait offert la veille, pour se faire pardonner, la voiture de ses rêves même si elle n’était pas dans ses moyens? Ou bien Foley a-t-il assassiné sa femme, dont ni le corps, ni la voiture, ni le jeune chiot qui l’accompagnait n’ont été retrouvé? Après tant de temps, Kinsey Millhone va-t-elle réussir à retrouver sa trace?
Mon avis : je l’ai lu le matin en trois fois lors de mon séjour à Londres… Un polar plutôt calme qui révèle une petite société dans les années 1950 et ce qu’elle est devenue 35 ans plus tard. Pas un grand livre, mais un moment agréable de lecture en attendant l’heure du petit déjeuner…