J’ai emprunté ce livre à la médiathèque, où il avait été mis en avant parmi les nouvelles acquisitions.
Le livre : Les demeures sans nom et autres nouvelles de Spôjmaï Zariâb, traduit du persan (Afghanistan) et postface par Didier Leroy, collection Regards croisés, éditions de l’Aube, 2010, 254 pages, ISBN 978-2-8159-0089-8.
L’histoire : une série de nouvelles assez courtes qui a pour cadre l’Afghanistan dans des cadres chronologiques pas toujours bien définis. La tragédie des hommes et surtout des femmes. Ainsi, cette prof de persan qui s’escrime inutilement à essayer de faire progresser ses élèves ignorants, une femme qui erre dans un village à la recherche de quelqu’un pour écouter l’histoire de sa vie, celle qui attend désespérément le retour de son fils parti combattre les Anglais, celle qui, sur le point d’accoucher, ne veut pas que son enfant vienne au monde pour subir les mêmes sévices qu’elle, etc.
Mon avis : des nouvelles fortes, avec une écriture pas toujours facile à suivre mais qui, par exemple, pour les personnages errants marque bien l’errance. La condition de la femme afghane y est décrite avec un grand pessimisme, aucun espoir pour un avenir meilleur n’apparaît dans ces textes… Et pourtant, dans la « vraie vie », l’auteure a pu fuir les Talibans en 1991 et se réfugier dans le sud de la France.
Ce livre entre dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre de l’Afghanistan.
Il entre aussi dans le cadre du 1% rentrée littéraire est repris par Schlabaya,