Je n’ai pas encore eu l’occasion de vous parler de cette série de romans policiers, même si j’ai la collection complète, depuis le premier, Les bruines de Lanester, qui a été adapté en téléfilm je crois, mais comme je ne regarde guère la télévision… Le tome 32 vient de sortir. [PS: depuis, je vous ai parlé des tomes 35, Casa del Amor, 36, Le 3e oeil du professeur Margerie, 37 et 38, Villa des Quatre Vents].
Le livre : Sans verser de larmes, de Jean Failler, collection Mary Lester, tome 32, aux éditions du Palémon, 2008, 416 pages, ISBN / EAN : 9782907572934. Il y a aussi un site consacré à Mary Lester, mais il a comme un problème de mise à jour car il annonce que la prochaine dédicace de l’auteur aura lieu le… 9 mai 2006.
L’histoire : il s’agit de la suite des tomes 30 et 31, Te souviens-tu de Souliko’o ? Marie Lester, la jeune policière qui a déjà eu tant de démêlés à travers toute la Bretagne avec les voyous et la gendarmerie, retourne comme dans les épisodes précédents à Trébeurnou [une commune imaginaire du Trégor]. Les gendarmes ont arrêté l’arme à la main un homme, Martin, pisciculteur au bord de la faillite, qui semble avoir criblé de coups de fusil de chasse la victime, Raoul Florent, qui gît à ses pieds. Mais est-ce bien lui, l’histoire semble trop simple, le nouveau maire de la commune (voir les épisodes précédents) exige la reprise de l’enquête par Mary Lester qui se fait aider comme d’habitude du lieutenant Fortin, fan de L’équipe (le journal de sport). Trouvera-t-elle le vrai coupable ? Sans aucun doute, elle le trouve toujours, mais qui est-il ?
Mon avis : bof ! J’aime bien la série parce qu’elle permet de se promener en Bretagne. Mais côté style et écriture, c’est plus que moyen, et côté roman policier, ça fera un scénario pour un téléfilm policier, minable ou acceptable ? telle est la question. Enfin, pour 8 euros, vous soutiendrez un éditeur breton, et si vous avez un trajet de 2 à 3 heures en train (un peu plus, j’oublie que je lis un peu vite), ça vous fera passer le temps sans désagrément mais sans grand enthousiasme non plus.