Le festival à Corps a eu lieu il y a déjà quelques semaines à Poitiers, du 11 au 18 avril 2014. Il est l’occasion de rencontres autour de toutes sortes de rencontres et performances dans les différentes salles de spectacle et dans toute la ville. Je vous parlerai très bientôt de Ceci n’est pas de Dries Verhoeven, une performance sur dix jours qui a beaucoup fait parler et qui méritait de prendre un peu de recul avant d’en faire un commentaire. J’ai vu très peu de spectacles cette année. 15x la nuit a commencé sur le parvis du théâtre et auditorium de Poitiers / TAP le soir de Lo còr de la Plana. Chaque soir dans un lieu différent indiqué par ce rubalise (ruban de signalisation de chantier ou autre, ici devant l’église Saint-Jean-de-Montierneuf) spécial festival, après avoir posé de petits plots, Paul-André Fortier a présenté un solo dansé de 30 minutes, sans musique, sur fond des bruits urbains. Pour en savoir plus sur la démarche de l’artiste, je vous invite à écouter son interview… Discutant avec des amis, je n’ai pas vraiment suivi le premier spectacle…
… en fait, je n’ai vraiment vu que celui qui a eu lieu près de Notre-Dame-la-Grande, parce qu’il était le plus tôt (et oui, « bébé » se couche encore tôt). Le spectacle a eu lieu juste après la distribution de la maraude de la Croix Rouge. A l’arrière de la scène, les sans-abris et les marginaux avec leurs chiens, qui très vite se sont tus et ont participé, à l’écart (dommage…), en suivant le spectacle, puis l’un d’eux s’est lancé à danser de son côté, comme en écho au danseur… Je pense que peu de spectateurs ont fait attention à ce qui se passait quelques mètres plus loin, comme dans Au bord du monde, de Claus Drexel, les marginaux sont invisibles… Vous voyez sur l’image, le cercle des spectateurs autour de Paul-André Fortier, et au fond, les chiens et leurs maîtres.