Ce week-end, ma sortie cinéma était pour Saint-Amour de Benoît Delépine et Gustave Kervern [voir aussi les films où il a un rôle principal, Dans la cour de Pierre Salvadori et Cigarettes et chocolat chaud de Sophie Reine].
Le film : bien qu’officiellement en retraite depuis cinq ans, comme chaque année, Jean [Gérard Depardieu], veuf, éleveur dans le Morvan, vient présenter son meilleur taureau au salon de l’agriculture. Il est accompagné de son fils, Bruno [Benoît Poelvoorde] qui n’a pas la foi pour reprendre l’élevage et profite comme chaque année de sa semaine de vacances au salon pour faire le « tour de France des vins », de stand en stand. Jean l’embarque en taxi, avec Mike [Vincent Lacoste] au volant. Ils y croiseront un propriétaire de la maison d’hôte dépressif [Michel Houellebecq], un enterrement de vie de jeune fille, Venus [Céline Sallette], une femme en mal d’enfant.
Mon avis : vous croyez que c’est normal de plus rire pour un documentaire (Merci Patron ! de François Ruffin la semaine dernière) que pour une comédie ? Bon, je pensais que ce film était au moins drôle et rendait hommage aux vignobles traversés, mais à part une plaquette sur le vin achetée sur une aire d’autoroute (et largement montrée à maintes reprises), il est peu question de vin de qualité, de terroir, même pas pour le Saint-Amour (un vin du sud du Jura)