Il y a quelques jours, j’ai reçu ce livre de la part de Suzanne, de Chez les filles.com.
Le livre : La ville insoumise de Jon Fasman, traduit de l’anglais (États-Unis) par Madeleine Nasalik, éditions du Seuil, 381 pages, 2010, ISBN 978-2.02..097732.6.
L’histoire : aujourd’hui, en Ingouchie. Dans une prison, une expérience de contamination par un virus vient d’être réalisée (par qui, pourquoi, mystère), elle est détruite par un incendie. Quelques mois plus tôt, près de Chicago, Jim Vilatzer, 34 ans, est rattrapé par ses dettes de jeux (24000 dollars). Il ne veut pas impliquer ses parents, l’un d’origine juive russe, l’autre d’origine irlandaise. Ils se démènent pour leur petit restaurant de quartier. Il se rapproche d’un de ses amis, devenu avocat. Il l’aide à faire patienter les créancier et lui trouve un travail à Moscou. Il parle russe, il travaillera pour une fondation qui recueille la mémoire de victimes du goulag. Il a cependant du mal à trouver des personnes à interviewer quand soudain, un soir, lors d’une soirée, il rencontre Kaisa qui l’oriente vers son grand-père… et de fil en aiguille, en quelques jours, il rencontre plusieurs personnes. Sauf que la semaine se termine par son enlèvement par les services secrets américains… Que lui arrive-t-il, où a-t-il mis les pieds ? Je vous laisse le découvrir…
Mon avis : ce thriller est bien mené, c’est surtout un prétexte pour découvrir le Moscou d’après l’union soviétique… qui ne semble pas avoir beaucoup changé depuis que j’y avais mis les pieds pendant la Perestroika dans le cadre d’un voyage Zelidja. Plus de Mafia, mais autant de débrouilles pour survivre au quotidien… Certes, de nouveaux venus, comme les casinos ambulants bas de gamme, abritant des machines à sous dans des caravanes. Ce livre m’a bien plu, l’intrigue de l’espionnage est crédible, mais surtout, ce tableau de la société m’a séduite.
Pour aller plus loin : voir le site de Jon Fasman (en anglais). Sinon, j’ai lu dans le dernier Télérama que l’ambiance n’est pas au mieux au Seuil, qui doit rejoindre en bordure du périphérique à Paris les autres éditions du groupe La Martinière. Bon courage pour ce déménagement, et résistez pour ne pas emporter que le strict minimum…
Le site Chez les filles.com (merci à eux et notamment à Suzanne) m’ont déjà envoyé ces autres livres, que j’ai parfois aimés, parfois pas du tout. Retrouvez-les sur la page des livres reçus pour critique.