Il y a un peu plus d’un an, je vous ai parlé de la villa de Ernest Pérochon à Niort, à l’abandon depuis fort longtemps. Au printemps 2013, un centre d’art contemporain photographique (CAPC) a été ouvert dans cet espace par la ville de Niort. J’ai pu le visiter au mois d’août avec Nini 79. Premier constat, pas facile à trouver pour ceux qui ne connaissent pas. En partant du pilori (tiens, je pensais vous avoir parlé de ce lieu, mais il est dans les articles programmés pour prochainement) où se tient un complément de l’exposition actuelle (jusqu’au 14 septembre 2013, Des photographes et un territoire: La Haute-Normandie, plusieurs photographes, avec des approches sans risque pour le public, rien que du très classique, entrée libre), si vous ne savez pas exactement où vous allez, vous aurez du mal à trouver en suivant la signalétique très incomplète. Direction donc le musée Bernard-d’Agesci installé dans l’ancien lycée de jeunes filles de Niort, la villa est juste en face… Mais l’entrée qui a été choisie pour le centre de la photographie n’est pas l’entrée d’origine de la villa, il faut prendre la rue perpendiculaire (64, rue Paul-François Proust) et entrer par les anciens communs de l’ancien fond de la parcelle.
Le jardin est en friche, de la terre partout, bon, d’accord, le mauvais temps du printemps n’a pas dû permettre de plantations… En revanche, les pierres en vrac de la démolition d’un appentis auraient pu être enlevées… L’arrivée sur l’arrière de la villa avec tous les volets fermés n’est guère engageante. Certes, les photographies ont besoin, comme tous les supports papier, d’être peu éclairées, mais il y a d’autres solutions que les volets clos à l’extérieur. Et puis l’exposition n’est qu’au rez-de-chaussée, les volets de l’étage pourraient être ouverts en journée. En plus, l’éclairage des œuvres est très mauvais à l’intérieur, avec beaucoup de reflets sur les vitres qui protègent les photographies.
Côté façade principale, ce n’est pas mieux. Les volets sont également clos, l’ancienne plaque signalant la maison de Pérochon est toujours là, mais aucune indication pour diriger vers l’arrière ni même signaler l’existence d’un centre de la photographie… La façade a bien été nettoyée (pour les nostalgiques, une vue avant dans l’article sur Ernest Pérochon), mais les câbles des réseaux (électricité, téléphone) ont été grossièrement et fort disgracieusement accrochés sur la corniche. Un câble sort d’un curieux trou près d’une fenêtre de l’étage, un autre pendouille sous une fenêtre. Peu mieux faire!!!