J’ai emprunté ce livre à la médiathèque, où je l’avais réservé.
Le livre : Le cortège de la mort de Elizabeth George, traduit de l’anglais (Etats Unis) par Anouk Neuhoff, collection Sang d’encre, éditions des Presses de la Cité, 2010, 651 pages, ISBN 978-2-258-07174-2.
L’histoire : deux histoires sont imbriquées, l’une, de nos jours, à Londres et New Forest. L’autre, non datée (on comprend vers la fin), dans une police de caractères différents, composée de rapports genre rapport de police ou compte-rendu dans la presse. Commençons par celle-ci. Trois enfants de 10-11 ans séchant l’école ont enlevé un petit garçon qui était au fast-food avec son père et lui ont fait subir des actes de torture et de barbarie avant de l’assassiner. Pour l’histoire principale, l’inspecteur Thomas Lynley a quitté la police après l’assassinat de sa femme, Helen (dans l’épisode précédent). Isabelle Ardery, qui le remplace par intérim, a dû mal à s’imposer dans son équipe, et picoler un petit verre d’alcool fort en cachette ne l’aident pas du tout. Quand un corps de femme, Jemima, est découvert dans un cimetière, elle patauge… Barbara Havers, la fille mal fringuée de l’équipe mais qui a souvent débrouillé les précédentes enquêtes, réussit à convaincre Linley de revenir au moins provisoirement. L’enquête les emmène dans la New Forest, au sud-ouest du Hampshire (pas très loin de Winchester), où des poneys sont élevés en semi-liberté. Là, une amie de la victime, Meredith, venait de signaler sa disparition suspecte. Sans nouvelle d’elle depuis plusieurs mois suite à une fâcherie, le jour de son anniversaire, elle s’est rendu au petit magasin qu’elle tenait (fermé) puis chez son petit ami, Gordon Jessie, pour y découvrir une nouvelle amie de son ex, Gina Dickens, mais surtout sa voiture apparemment abandonnée. Mais l’enquête montre qu’elle a vécu un certain temps à Londres, où elle a eu de nombreuses relations (à la patinoire, dans la maison où elle loge, etc.). Que s’est-il passé ?
Mon avis : tiens, je vois que je ne vous ai jamais parlé de cette auteure dont j’ai dû lire environ la moitié des quinze romans. L’auteure a cette fois monté une histoire très imbriquée, dont toutes les pièces se mettent en place les unes par rapport aux autres dans les trente dernières pages. Je trouve qu’il y a des longueurs dans ce long, très long, trop long roman. Certes, il permet ainsi de dresser les portraits des différents personnages, dont la New Forest, qui en est un à elle seule (à découvrir sur le site officiel en anglais, ou les voisins d’origine indienne de Barabra Havers.
Pour aller plus loin : le site officiel de Elizabeth George (version en français).