J’ai trouvé ce livre parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque.
Le livre : Tous les conspirateurs, de Christopher Isherwood, traduit de l’anglais par Léo Dilé, collection Littérature étrangère, éditions Fayard, 2012 (première édition en anglais en 1928, première édition américaine en 1958), 220 pages, ISBN 9782213666709.
L’histoire : Londres, au début des années 1920. Philipp Lindsay veut se libérer de l’emprise de sa mère, veuve, il démissionne de son poste à la City de Londres et veut vivre de son écriture et de sa peinture… Mais à peine rentré chez sa mère, il lui cède et réussi à reprendre son poste. Parallèlement, sa mère manœuvre pour que Joan, la sœur de Philipp, épouse l’un de ses amis. Finira-t-il par « rentrer dans le moule » ou par se rebeller, faire la fête et vivre la vie dont il rêve?
Mon avis : un livre presque centenaire, mais les relations entre une mère hyper-possessive (et intrusive) et son fils sont très bien vues. La jeunesse dorée, gâtée, n’a pas pris de ride, il suffit de transposer certains éléments à notre époque, et l’on retrouve facilement les « fils à papa » (ou plutôt ici à maman) d’aujourd’hui, transgresser les interdits et les codes sociaux un peu mais pas trop, il y a besoin des sous de papa/maman pour vivre à l’aise sans trop se fatiguer au boulot (pris par dessus la jambe… même son employeur indulgent finira par s’en rendre compte).
A l’époque de l’écriture de ce livre, Christopher Isherwood est encore un Anglais vivant à Londres, avant de partir à Berlin puis aux États-Unis, où il prendra la nationalité américaine…
Ce livre entre dans le défi God save the livre, saison 2, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2013 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di »(15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO)…