J’ai tenté de lire un livre « normal » pour le défi God save the livre, saison 3, organisé par Antoni / passion livres: j’ai un peu fait le tour du rayon large vision (qui reste bien plus confortable pour moi) de la médiathèque: le choix y est vraiment limité, surtout en littérature étrangère et encore plus en nouveautés…
Le livre: Relation fortuite de Charles Chadwick, traduit de l’anglais par Patrice Repusseau, éditions Actes Sud, 2014, 205 pages, ISBN 978-2-330-02749-0.
La quatrième de couverture:
Un ancien condamné pour meurtre et une femme que sa laideur a isolée des autres se rencontrent par hasard dans un bus. Stan sort de prison, travaille en usine et, en dehors de quelques menus larcins, se tient à carreau. Quant à Elsie, c’est à peine si elle existe. Sa mère lui dit que c’est la beauté intérieure qui compte, mais elle sait que ce ne sont que des mots. Les gens ne supportent pas sa vue. Elle les révulse.
Peu à peu, les deux réprouvés vont se rapprocher. Stan doit se mettre au vert pour échapper à un ancien complice, et demande de l’aide à Elsie. Ils se réfugient dans un petit cottage au bord de la mer, dans le Dorset. Les jours passent paisiblement, et bientôt les semaines. Stan et Elsie partagent les corvées, entretiennent le jardin et s’habituent à la compagnie l’un de l’autre – deux âmes esseulées qui jouent au couple marié. Mais lorsque le poursuivant de Stan retrouve leur trace, les choses prennent un tour imprévu.
Mon avis: c’est peut-être parce que j’ai encore des difficultés à lire en normal et donc en fractionnant ma lecture (dix pages maximum à la fois) que je n’ai pas vraiment adhéré à ce livre. Un ancien trafiquant qui a été plus ou moins contraint au meurtre et qui s’est fait prendre, juste sorti de prison, une femme laide, dont on ne sait pas grand chose sauf qu’elle a les yeux enfoncés et les dents qui sortent (ou bien c’est l’inverse?), des personnages annexes, la mère des deux protagonistes, pas de père, un oncle qui prête, un peu contre son gré, une maison de campagne qu’il veut vendre parce qu’il part s’installer en Espagne, ce n’est pas suffisant pour avoir retenu mon attention et encore moins mon intérêt. « Humour délicieux » dit la quatrième de couverture (dans le dernier paragraphe de dithyrambe que je n’ai pas recopié), je dois être hermétique à cet humour… je n’ai même pas trouvé de mots-clefs pour classer ce livre!
Ce livre entre dans le défi God save the livre, saison 3, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2014 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di » (15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO)…