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Exposition César à la fondation Cartier à Paris

La façade de la fondation Cartier boulevard raspail Après l’exposition Patti Smith que j’avais visitée, la fondation Cartier, boulevard Raspail à Paris, a confié à Jean Nouvel, par ailleurs architecte du bâtiment, l’organisation de l’exposition César (César, anthologie par Jean Nouvel). N’hésitez pas à charger le dossier de presse. Vous avez jusqu’au 26 octobre 2008 pour la visiter.

L’exposition est partagée en quatre espaces. Au rez-de-chaussée, ce que j’ai préféré se trouve dans un très petit espace juste en face de l’entrée : il s’agit de petits animaux en métal ferreux, soudés avec des objets de récupération. Mais aucune carte postale pour ces pièces, qui semblent là par défaut. À gauche en entrant, dans la grande pièce claire, les expansions. Dans la pièce de droite, les empreintes humaines, copies à grande échelle de parties du corps humain (pouces, seins, etc.). Au sous-sol, les compressions et surtout un film à ne pas rater, montage de plusieurs interviews qui illustrent bien le travail de César. La grande salle est traversée dans le sens de la longueur par la Suite milanaise, 1998, réalisée à partir de la compression de coques de voitures neuves de l’usine Ranger de Carate Brianza puis peintes aux couleurs du nuancier de la marque. Aux murs et dans la petite salle, d’autres compressions. Je pense que les œuvres de César sont mieux mises en valeur à l’extérieur, sur de vastes espaces publics, plutôt que dans un musée, si grand soit il. Ainsi, les expansions et les parties de corps humains qui sont dans le jardin me semblent mieux présentées ainsi.

L'élévation postérieure de la fondation Cartier et un mois de lecture La plus grande œuvre est dehors. Il s’agit d’une reconstitution par Jean Nouvel de Un mois de lecture des Bâlois, pour laquelle il a utilisé d’énormes balles de papier parisien destinées au recyclage.

Post scriptum : mon père a laissé cette information en commentaire, Elle peut tous vous intéresser, je le recopie donc ici :  » à la Fondation Gianadda à Martigny (en Suisse, il y a un pouce et un sein dans le jardin des sculptures. Un beau lieu et un beau musée à voir « . Je suis bien d’accord. La première fois que j’y suis allée, c’était lors de ma formation de conservatrice. Puis j’y suis retournée avec mes parents, et eux seuls, puis mon père seul.