Après Le Diable et le Bon Dieu, de Jean-Paul Sartre, je poursuis la (re)lecture de classiques dans le cadre du défi J’aime les classiques proposé par les Carabistouilles de Marie avec Victor Hugo.
Le livre : Claude Gueux de Victor Hugo, 1834. Je l’ai lu dans une édition de 1995 du livre de poche, 93 pages (dont une trentaine de pages d’introduction et de nombreuses notes, quelques illustrations en pleine page), ISBN 2-253-13653-0.
L’histoire : à Paris en 1831. Claude Gueux, pauvre ouvrier, la trentaine, a volé pour nourrir sa femme (enfin, son amante) et son enfant. Arrêté, condamné à 5 ans de prison à la centrale de Clairvaux (dans l’Aube), il se fait un ami, Albin, qui partage avec lui son pain. Leur relation ne plaît pas au directeur de la section, qui envoie Albin dans un autre quartier, un autre atelier. Claude, fou de cette injustice, décide de le tuer et ai grandement aidé par la présence d’outils dans les ateliers où les ouvriers travaillent.
Mon avis : à lire ou relire absolument, et compléter par Le dernier jour d’un condamné, paru deux ans plus tôt. Dans Claude Gueux, Victor Hugo ne fait pas seulement un texte contre la peine de mort, mais invite aussi le lecteur à s’interroger sur la pauvreté et le manque d’éducation qui ont, dans une spirale infernale, conduit Claude Gueux, pourtant intelligent, à commettre un vol puis un crime. Un texte assurément à envoyer à tous les sénateurs et procureurs américains…
Pour aller plus loin : retrouvez sur le site de l’académie de Rouen, tous les textes de Victor Hugo en rapport avec la peine de mort.
Je l’ai lu dans le cadre du défi J’aime les classiques proposé par les Carabistouilles de Marie. Je ne sais pas encore ce que je lirai le mois prochain…