Un livre lu chez mon père… Ce livre figurait dans la sélection Télérama des dix meilleurs romans français de la rentrée littéraire 2012. Il a reçu le prix Sade en 2012.
Le livre : Une semaine de vacances de Christine Angot, éditions Flammarion, 2012, 128 pages, ISBN 9782081289406.
L’histoire : dans une maison en location près de Grenoble, en 1975. Un monsieur d’un certain âge demande à une très jeune fille de lui tailler une pipe dans les WC, puis poursuit les jeux sexuels imposés dans la chambre puis au fil des sorties de cette semaine de vacances, au bord de la route en allant au restaurant, à nouveau dans la maison…
Mon avis : l’année où se déroule ces faits n’est pas indiquée, mais au moins deux indices permettent de le situer en 1982: la sortie de la 604 Peugeot et le prix Goncourt pour La vie devant soi d’Émile Ajar (Romain Gary). Avant de lire ce livre, j’en avais abondamment entendu parler et savait donc à quoi m’en tenir quant à la crudité des propos. Comme cela a été souligné, contrairement à son roman L’Inceste (que je n’ai pas lu), Christine Angot a choisi de mettre son récit à la troisième personne et non pas à la première, ce qui permet malgré tout de prendre du recul… sans rien enlever à l’inceste, à la violence du père et à la soumission de la fille. Le lecteur reste néanmoins dans une situation de voyeurisme, comme complice du père, impuissant à aider la jeune fille.
Pour aller plus loin : le site officiel de Christine Angot.
Ce livre entre dans le cadre du défi 1% de la rentrée littéraire organisé à nouveau cette année par Hérisson.
de retour à la maison depuis cet après midi, je passe te dire bonsoir
ccou !! tres rapide !!! ahhh ohhhh de la violence…mais cela devrait faire comprendre aux jeunes de notre epoque à faire attention………..et pas que avec la famille !! !! c’est mon point de vue je nen sais pas si il est bon !!!!!! bisous doux
je n’ai pas trop envie de lire ce livre même si Angot raconte sa terrible histoire, mais quand tu parles de voyeurisme, c’est gênant.
je n’ai pas trop envie de lire ce livre à cause du « voyeurisme » justement
<Et l’écriture? J’en ai entendu parler, mais je suis toujours dubitative sur les nouveautés portées par la presse.
Tu as beaucoup lu dis donc, pendant ton séjour chez ton papa!
Que veux-tu… 10 jours de pluie continue, et il avait plein de nouveautés! Alors, lecture et expo, à défaut de promenade… Pour l’écriture, pas mal, malgré le sujet dérangeant…
Perso, ce sera sans moi. Les victimes d’inceste sont peut-être soumises, mais ce sont avant tout des victimes, un crime d’une violence inouïe. Pour moi, ce n’est pas un sujet de roman. Désolée.