La princesse de Clèves de Madame de La Fayette

Couverture de la princesse de Clèves en classique du livre de poche Je vous avais annoncé cette lecture (relecture plutôt, je l’ai lu en prépa), et voilà, c’est fait !

Le livre : La Princesse de Clèves, de Marie-Madeleine de La Fayette, 1678 (je l’ai lu dans l’édition de la collection Les classiques de poche n° 374, 40e édition, 2009, 253 pages dont une cinquantaine d’introduction, notes et lexique, ISBN : 9782253006725).

L’histoire : à la cour de France, d’octobre 1558 à novembre 1559, sous le règne de Henri II puis de François II. Mme de Chartres fait entrer sa fille, Mademoiselle de Chartres, âgée de 16 ans, à la cour, au Louvre. Dans le contexte de la fin de la guerre de Cent-Ans (Henri II a repris Calais aux Anglais en janvier 1558) et de la négociation de la paix entre entre l’Espagne, l’Angleterre et la France, cette belle jeune femme inconnue de la cour fait sensation. Plusieurs hommes cherchent ses faveurs, et très vite, elle se marie au prince de Clèves. Mais Monsieur de Nemours est aussi tombé amoureux et n’a de cesse de tenter de la séduire…

Mon avis : Madame de La Fayette place son roman une centaine d’années avant sa rédaction. Lors de ma première lecture, il y a une vingtaine d’années, nous l’avions étudié d’un point de vue littéraire et historique (genre jeu des 7 erreurs dans un contexte de prépa avec 12 h de cours d’histoire par semaine). Cette fois, je l’ai lu comme le roman d’histoire d’amour qu’il est, sans perdre de vue le contexte historique bien sûr, omniprésent. Il ne faut pas oublier qu’à l’époque, beaucoup de mariages (sinon tous) à la cour sont conclus pour des alliances familiales ou politiques, et que donc, avoir un amant ou une amante était assez normal, une union de cœur pour contrebalancer une union sur le papier… Sauf qu’ici, M. de Clèves est fou amoureux de sa femme.

L’édition que j’ai prise à l’avantage de recaler le contexte historique et un arbre généalogique de la famille royale, il manque un peu les alliances des Guise par exemple, si l’on veut une lecture historique, mais pour une lecture romanesque, cela n’est pas utile. M. le Président, vous devriez lire ce roman au lieu de le dénigrer, il ferait sans doute écho à votre vie personnelle ! Sur ce sujet, je vous conseille la lecture de cet article de ce blog devant les images.

Logo du défi J'aime les classiques Je l’ai lu dans le cadre du défi J’aime les classiques (attention, nouveau blog) proposé par les Carabistouilles de Marie. Le mois prochain, un Jules Verne

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9 réflexions sur « La princesse de Clèves de Madame de La Fayette »

  1. jardin zen

    je suis restée sur le film qui m’avait enchanté à l’époque,avec Marina Vlady ,Jean Marais et Jean-François Poron ..ça ne date pas d’hier…
    je crois que lisant le livre ,j’aurai encore leurs visages présents ..
    bizzzz
    jz

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  2. Bénédicte

    Bonjour, Je découvre ton blog Je viens de  terminer ce roman et j’ai tenu à en avoir une approche historique et littéraire. Toutefois l’amour est comme tu le dis lle centre du roman. Je l’ai bien apprécié Les personnages sont émouvants tout particulièrement M. de Clèves, si malheureux en amour

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  3. Marie L.

    Soyons honnête: j’ai essayé de lire ce roman plusieurs fois (parce que c’est un « monument ») mais à chaque fois, je me suis terriblement ennuyée… Le style (c’était l’époque) me semble trop lourd… J’ai tort, je le sais bien…

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    1. Véronique D

      Non, tu n’as pas tort, personne n’a raison ou tort d’aimer un livre ou non, de l’abandonner ou de le dévorer… J’en ai un, comme ça: Ulysse, de Joyce… Je le reprends tous les 5/6 ans. Je me suis promis de ressayer avec la nouvelle traduction…

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  4. Bidouillette/Tibilisfil

    Je ne l’ai pas et je prépare l’article sur Homère, après je ne sais que lire….. Je lis un Mankell, dernier roman non policier, avant de reprendre les classiques!
    Il me faudrait donc trouvrer la même édition pour bien m’y retrouver, ja’vais échapé à sa lecture en secondaires, lol!

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