Un dimanche pluvieux à Angoulême…

Angoulême, le musée des beaux-arts Dimanche dernier, déluge sur Angoulême… Parfaitement en accord avec l’exposition en attendant le déluge qui se tient actuellement au musée (ex-musée des beaux-arts). Elle présente l’Europe à la fin du dernier maximum glaciaire, vers 18000 ans avant le présent. Et les variations climatiques, dans un sens comme dans l’autre avec le petit âge glaciaire à la fin de l’Ancien régime en Europe. L’occasion pour moi de voir le musée pour la première fois depuis sa réouverture, et de faire découvrir ses riches collections d’archéologie et d’Afrique et Océanie à Dominique, qui m’accompagnait dans cette expédition. Pour les collections de beaux-arts au sens strict, ce ne sont pas les meilleurs de la région, mais le reste vaut vraiment la visite. L’architecte a en plus mis de larges baies qui permettent d’avoir une vue imprenable sur le chevet de la cathédrale voisine (le musée se situe dans l’ancien hôtel de l’évêché). Le jardin devant le musée embaume les odeurs de ses plantes aromatiques, même avec la pluie. C’est une excellente idée d’avoir inversé l’entrée par rapport à l’ancienne version du musée.

Angoulême, la cité de la BD, le batiment des chais Après un déjeuner en centre-ville et une nouvelle douche sous la pluie drue, direction la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, puisque le nouveau FRAC (centre d’art contemporain), que je souhaitais voir, est fermé le dimanche. La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image avait été inaugurée en juin, alors que j’assistais à la journée des archéologues de Poitou-Charentes à Angoulême. Attention, le dimanche, elle n’ouvre qu’à 14h. Nous commençons par la partie neuve… située dans d’anciens chais réhabilités. Une immense vitrine serpente à travers le vaste espace central, retraçant l’histoire de la BD et abritant dans ses recoins des espaces agréables de lecture de bandes dessinées. Des vitrines hautes présentent des auteurs emblématiques ou des thèmes particuliers. Une salle présente les planches originales les plus précieuses. Bien sûr, dans cette salle comme dans les autres vitrines, les originaux sont changés plusieurs fois par an, pour préserver la conservation du papier. Mais des écrans permettent de feuilleter virtuellement les collections du musée. Vous pouvez découvrir ces espaces dans cette visite virtuelle. Pour les puristes, je pense qu’il y a moins d’originaux que dans la présentation précédente, mais c’est un lieu bien plus agréable… Une petite lecture de BD avant de repartir. Ne ratez pas la boutique et sa librairie de bandes dessinées, y compris en VO… Et oui, le parvis, ici aussi, est trempé… Un mois de pluie sur la journée du dimanche, ça se voit…

Angoulême, la cité de la BD, la passerelle et le bâtiment de l'ancien CNBDI Traversée de la passerelle sur la Charente et direction l’ancien bâtiment, créé par Castro et qui a très mal vieilli ces dernières années. Désolée pour la photo, prise depuis la passerelle… Pas de halte à la fusée Tintin, car la ville paye des droits pour un projet qui ne verra jamais le jour : construire une reconstitution de la fusée de On a marché sur la lune… qui a failli atterrir sur cette île, puis sur l’ancienne poudrière (au sens propre) toujours prête à exploser, pleine de déchets toxiques enterrés. Le bâtiment Castro se voit à peine, mais ce n’est pas plus mal. A 4h de l’après-midi, il faisait bien sombre. Ici, trois expositions, sans compter le resto (fermé le dimanche), un espace web et la médiathèque BD. Parmi les expos, une sur l’art postal, une sur les auteurs de la maison des auteurs, et une plus importante, sur Dupuy et Berberian, qui ont reçu en 2008 le grand prix de la ville d’Angoulême à l’occasion du dernier festival de la BD (tous les liens des BD que j’ai lues à retrouver sur la page BD dans ma bibliothèque.

Pour le déjeuner sur l’herbe sur les bords de la Charente, ça sera pour un jour moins humide !

8 réflexions sur « Un dimanche pluvieux à Angoulême… »

  1. Dane

    Partie d’Angoulême en 1990 pour « monter » à Poitiers, je me dis toujours qu’il faut que j’aille voir tout ça mais malgré la proximité je n’y suis pas encore revenue. Merci d’en avoir parlé autrement que la presse ne nous décrit les lieux.

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