Alors que la radio annonce qu’il fait beau partout en France ou presque, ici (Poitiers), le temps est lourd et couvert, avec quelques gouttes de temps à autres. J’ai donc brodé une partie de l’après-midi, puis terminé la lecture d’Un thé au Sahara, de Paul Bowles, réédité en 2007 dans la collection L’Imaginaire de Gallimard (traduit par H. Robillot et S. Martin-Chauffier, ISBN 978, 2-07-078449-3), accompagné du DVD de l’adaptation au cinéma de Bertolucci, que je n’ai pas encore regardé.
Le début de l’histoire : Catherine-Kit et Port Moresly, un couple pas très uni d’Américains, parcourt l’Afrique du Nord et la marge du Sahara par différents moyens de transport, avec un ami, Tunner. Kit a, dans un train, une brève aventure avec ce dernier. Au passage, on croise et recroise une mère américaine et son fils (ou au moins se font-ils passés pour tels), qui sillonnent le même secteur en Mercédès. Port meurt de la fièvre typhoïde en une lente agonie dans un poste du désert… Je vous laisse découvrir la suite (même si la quatrième de couverture vous en dit un peu plus, au moins jusqu’aux trois-quarts du livre).
Mon avis : l’histoire se passe en Afrique du Nord colonisée, rendue par de merveilleuses petites touches descriptives. Ce roman m’a beaucoup plu, je regrette de ne pas l’avoir lu plus tôt, heureusement qu’il y a cette réédition !