A Belfort, un énorme (22m de long sur 11m de haut) lion en grès réalisé par Auguste Bartholdi commémore la résistance héroïque menée par le colonel Pierre [Marie] Philippe [Aristide] Denfert-Rochereau (Saint-Maixent-l’École, 1823 – Versailles, 1878) lors de la guerre de 1870, la ville ayant résisté 104 jours (du 3 novembre 1870 au 18 février 1871) au siège des Prussiens. La sculpture a été commandée dès 1872, la réalisation commencée en 1875, terminée en 1879, et non inaugurée à l’époque… La maquette au tiers, en plâtre, a été présentée hors concours au salon des artistes français de 1878 sous le n° 4030 puis un modèle en cuivre martelé présenté au salon de 1880 sous le n° 7238 (d’après la fiche du musée d’Orsay à Paris… non trouvé dans le catalogue du salon des artistes français de 1880), et un bas-relief a également été réalisé, conservé au musée d’Orsay à Paris. C’est le modèle en cuivre martelé de 1880, réalisé par Mesureur Monduit, qui a été acquis par la ville de Paris et domine la place Denfert-Rochereau à Paris (et une autre réplique se trouve à Montréal, square Dorchester). Gare aux voitures pour prendre les photographies…
Elle porte la signature « A Bartholdi Sc-it » (Auguste Bartholdi m’a sculptée). Elle a été inaugurée le 21 septembre 1880. Du même artiste, vous pouvez (re)voir sur mon blog la statue de Rouget-de-Lisle à Lons-le-Saunier, la fontaine Bartholdi à Lyon, la statue du sergent Hoff au cimetière du Père Lachaise à Paris, les copies de La Liberté éclairant le monde à Poitiers et Châteauneuf-la-Forêt. Pour la signature de Mesureur Monduit, sur la petite face à l’arrière, il faudra que je repasse à un moment avec moins de véhicules…
La réplique mesure donc 7 m de long sur 4 m de haut et est dédié « à la / défense nationale / 1870-1871 ».
Le lion est majestueusement allongé sur son socle… et cerné par les voitures!
Sur la face avant, un médaillon en bronze représentant le colonel Denfert-Rochereau a été ajouté en 1920. Je n’ai pas trouvé de signature (photo prise d’assez loin en haute définition et retaillée, pas question de s’aventurer au pied du lion!) ni l’auteur de ce médaillon.
A proximité, vous pouvez aussi voir le monument à Ludovic Trarieux par Jean Boucher (et quelques autres monuments à découvrir dans les prochaines semaines).
Photographies de juin 2013.
Je la trouve majestueuse, dommage que le « tout-voiture » gâche un peu le tableau… ce lion a presque des traits humains, j’allais écrire presque un air « martial »…
Bises, belle soirée.
rroooo oui je l’ai vu une fois celui-là !! magnifique !!!! je l’aime bien !!! bisous doux ma douce vero ! !
majestueux ce lion ! bises cath
oui oui je l’ai vu alors que j’avais RDV avec deux aminautes adorables mais actuellement débordées par leurs nouvelles vies et pas là sur leurs blogs (sinon j’aurais mis leurs noms….)….ce lion est extraordinaire, les voitures, pfff!il les nargue avec morgue, c’est lui l’impérissable….impressionnant!