Je poursuis les comptes-rendus des films que j’ai vus dans le cadre du festival Télérama 2013.
Le film : au Japon en ville puis dans un village dans la montagne. Hana rencontre l’homme de sa vie sur les bancs de la fac. Ce dernier est auditeur libre, il finit par lui expliquer sa vraie nature : il est un homme-loup, homme dans la journée, mais parfois il se transforment en loup. Ils ont un premier enfant, Yuki, puis un second, Ame. Le lendemain de la naissance de ce dernier, il meurt accidentellement, sous sa forme de loup. Hana tente de cacher aux autres que ses enfants n’arrêtent pas de passer de bébés hommes à bébé loups. La plainte des voisins pour les hurlements, la visite des services sociaux qui veulent voir les enfants de deux et quatre ans jamais vaccinés, la contraignent à partir. Elle choisi de s’installer dans un village isolé, au bord de la forêt et au pied d’une montagne. Elle s’adapte peu à peu à sa nouvelle vie, réussit à cacher la nature de ses enfants, qui peu à peu vont choisir des voies différentes, intégrer l’école pour la fillette, préférer la vie des bois pour les garçonnet.
Mon avis : un très joli dessin animé. Je l’ai vu en VF et non en VO, séance du dimanche matin, signalée pour les enfants. Il est conseillé à partir de six ans, il y avait dans la salle un enfant plus jeune, il a hurlé et sangloté dans la scène où la mère cherche son fils dans la forêt, vers la fin du film, il était trop jeune pour prendre du recul. Loin des villes, Hosoda Mamoru, le réalisateur, montre un Japon rural dur, avec une école éloignée des lieux de vie des enfants (qui doivent être pensionnaires dès le collège, situé à deux heures et demie de route), la culture des rizières mais aussi de légumes vivriers. La transformation des enfants en loups est bien rendue, rendant ce conte très fluide, un dessin dans la pure tradition des dessins animés japonais, avec de grands yeux ronds et une grande bouche aux personnages.
Le festival Télérama 2013 et ses films…
Ceux que j’ai vus avant le festival et dont je vous ai parlé (pas beaucoup cette année)
- Dans la maison de François Ozon
- Amour de Michael Haneke
Ceux que j’ai vus pendant le festival
- Oslo, 31 août de Joachim Trier
- Take shelter de Jeff Nichols
- Camille redouble de Noémie Lvovsky
- Killer Joe de William Friedkin
- De rouille et d’os de Jacques Audiard
- Adieu Berthe de Bruno Podalydès
- Les enfants loups de Hosoda Mamor
Ceux que je ne verrai pas
- Moonrise Kingdom de Wes Anderson
- Margin Call de J.C. Chandor
- Holy Motors de Leos Carax
- Tabou de Miguel Gomes
- The Deep Blue Sea de Terence Davies
- Les adieux à la reine de Benoît Jacquot
- Elena de Andreï Zviaguintsev
Je vais sans doute me procurer le DVD quand ce sera possible…
Japon Japon… qui sait, j’irai peut-être le voir, quoiqu’en ce moment le cinéma….
Ca me fait très envie, et je vais en parler à ma grande, grande « fan » du Japon.
Bises et belle journée.