A l’entrée du parc de Blossac, ce chaque côté de la grille, deux groupes sculptés en marbre d’Antoine Étex (Paris, 1808 – Chaville, 1888) se font face, La douleur maternelle et Le bonheur maternel et réalisés respectivement en 1859 (présenté au salon des artistes français sous le n° 3214) et en 1866 (n° 2757 du même salon mais en 1866) d’après les dossiers de la base Joconde, toutes deux sont des dépôts de l’État. Ils ont été nettoyés au printemps 2011, mais l’hiver dernier, un garde m’avait autorisée à contourner les parterres pour prendre d’autres vues, que je n’ai pas reprises depuis. Vous avez donc des vues après nettoyage, celle que l’on peut prendre depuis l’allée, et des vues avant nettoyage. Les deux groupes se trouvent derrière un petit bassin peu profond. Je commence par le bonheur, à gauche en entrant dans le parc, je vous présenterai bientôt la douleur…
La signature, peu lisible (« A.J.S. Etex »), se trouve sur le côté.
Une mère agenouillée, vêtue d’une chemise à manches mi-longues, joue avec son enfant nu. La chemise a un peu glissé et dénude son épaule gauche.
L’enfant, sans doute une petite fille à cause de son chignon, à ses mains tendrement passées autour du cou de la mère.
C elle-ci tient un objet, apparemment une boule, dans sa main gauche.
De dos, on voit le drapé du vêtement dont dépasse le pied droit nu de la mère.
Voici la statue de dos…
Et sur le côté, des fruits et du blé, symboles d’abondance et de bonheur.
c’est plein de tendresse….
bonheur et douleur, que serait l’un sans l’autre?