Je vous ai déjà parlé du musée des beaux-arts de Tours à propos de l’exposition Max Ernst, mais je ne m’étais alors pas attardée sur le musée en lui-même, ni sur le jardin qui le précède.
Le portail, que je vous ai déjà montré dans le précédent article, a été édifié vers 1770 avec l’arc de triomphe du portail neuf de l’ancien évêché édifié vers 1680 (pour en savoir plus sur le musée, voir voir le dossier documentaire du service régional de l’inventaire de la région Centre). Vous apercevez ici la façade très rigide sur cour.
La première chose qui vous frappe quand vous franchissez le portail, et même avant, vu sa taille majestueuse, c’est ce grand cèdre du Liban planté en 1804 (d’après le panonceau posé à son pied) et mesure 31 mètres de hauteur, avec une envergure de 33 mètres.
Ses branches sont si lourdes qu’il a été haubané et pourvu de supports pour éviter la chute de ses branches.
L’une des attractions du musée est l’éléphant naturalisé qui se trouve dans un petit édifice vitré, en libre accès dans la cour du musée. Il s’agit de Fritz, l’éléphant du cirque Barnum abattu à Tours (place Nicholas-Frumeaud) en 1902 parce qu’il était devenu agressif. Comme pour tous les animaux naturalisés, les os ont été enlevés de l’enveloppe de peau. Ils étaient conservés au muséum d’histoire naturelle de Tours, où ils furent détruits au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Bien sûr, puisque vous êtes arrivés dans la cour du musée, vous pouvez maintenant soit entrer pour visiter les salles (éventuellement en ligne, si vous habitez loin), soit admirer les jardins sans oublier de jeter un coup d’œil au groupe sculpté en l’honneur de François Rude, par Just Becquet.