En ce 8 mai 2013 s’achève ma semaine sur des monuments dédiés à la deuxième guerre mondiale, à la résistance, aux déportés ou à des personnages marquants de ce conflit. Tous ces monuments sont regroupés dans l’index des monuments aux morts. Pour ceux qui ont raté des épisodes (le sujet ne semble pas intéresser grand monde si j’en juge par les statistiques de lecture de ces articles), voici les sujets abordés cette semaine:
– le monument aux morts de la déportation des Sables-d’Olonne et le buste de Mignonneau
– le monument de la résistance de La Rochelle
– le monument aux Cinquante Otages à Nantes (et De Gaulle)
– le monument à la gloire de la résistance jurassienne, à Lons-le-Saunier
– Frontstalag et camp d’internement de Poitiers
– Hommage aux Hommes de fer de Metz
– Les premiers déportés étaient Espagnols… hommage à Angoulême
Aujourd’hui, je vous emmène à Châtellerault. Je vous ai déjà montré le monument aux morts de 1870 de l’arrondissement de Châtellerault et l’ensemble avec le château d’eau, le monument pour le centenaire de la fête de la fédération (et la Révolution française) et le monument aux morts de 1914-1918. Il existe encore un autre monument, tout simple, « Aux martyrs de la / Résistance », comme il est écrit en haut… « La ville de Châtellerault reconnaissante » écrit en bas. Ce monument se trouve près de la Vienne, à proximité immédiate de l’ancien site de la manufacture d’armes, quai des Martyrs de la Résistance. Quelques hommes de la Manufacture avaient monté très tôt une cellule de résistants et une grève durement réprimée en 1942 (voir la page du VRID / Vienne, Résistance, Internement, Déportation sur Châtellerault).
Il porte les signatures suivantes : « Louis Befroy, architecte de la ville / Paul Vachon, entrepreneur ».
Le monument très simple se compose d’une grande stèle encadrée par des chaînes. Sur la stèle, outre le texte déjà mentionné, on peu lire la liste des victimes châtelleraudaises, suivi de ce texte : « Unis par la même volonté de / résistance / Ils sont morts en martyrs / pour briser les chaînes / de l’esclavage ennemi », et des armoiries de la ville encadrées de 1940 – 1945.
Au pied de la stèle, une plaque a été apposée… Son texte est difficile à lire, d’autant que je n’ai pas retrouvé mes notes! Si je les retrouve ou à l’occasion d’un prochain passage à Châtellerault, je complèterai… A moins qu’un lecteur de Châtellerault ne donne la transcription avant?
Ici est déposée
? des ?
? allemand
?
?ons de martyrs
? 1940
plus de 200.000
françaises et français
Pour aller plus loin, voir l’article de Marie-Claude Albert, Les Châtelleraudais et la guerre,
Voir aussi la page du VRID / Vienne, Résistance, Internement, Déportation sur Châtellerault
La Vienne pendant la seconde guerre mondiale sur le site de l’ONAC / office national des anciens combattants
Photographies d’août 2012.