Parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque, j’ai choisi celui-ci. C’est le deuxième dans la catégorie roman pour le défi de la rentrée littéraire organisé à nouveau en 2014 par Hérisson.
Le livre: De chez nous, de Christian Authier, éditions Stock, 2014, 171 pages, ISBN 9782234077331.
L’histoire: 18 juin 2010, c’est la date choisie par le narrateur pour fêter ses 40 ans, son anniversaire tombe normalement le 24 décembre. Il réunit quelques amis dans un restaurant… Après, je ne sais pas comment résumer le livre, voici donc…
La présentation de l’éditeur:
« Les frontières de notre pays sont mouvantes. Elles viennent du passé et ne cessent de se renouveler en guettant l’horizon, elles n’épousent pas une identité nationale réduite à des papiers officiels, une feuille d’impôts ou une carte d’électeur. Pour les dessiner et peindre les visages qui en composent le coeur battant, nous aurons recours à l’Histoire, à la littérature, aux poètes, aux amis, aux vivants et aux morts, à des sentiments ordinaires et rares, à des souvenirs et à des espérances. Nous emprunterons des chemins buissonniers et d’autres plus balisés, des raccourcis et des digressions, des tangentes et des lignes droites.
Bienvenue chez nous. »
Mon avis: je ne sais pas trop quoi dire de ce livre sauf qu’il est un grand fourre-tout où l’on croise des résistants (Fernand Zalkinov, un juif russe fusillé en 1942 au mont Valérien), des collabos, le conseil national de la réistance, la guerre d’Algérie et la torture, des écrivains vivants (Guillaume Clémentine, Bernard Chapuis) ou morts (Léautaud, au moins deux fois Princesse de Clèves, page 129 et 157, sans citer l’auteure, Mme de Lafayette, Simone de Beauvoir pour une diatribe contre Germaine Tillion à propos de la guerre d’Algérie p. 70, etc.), Pierre Rabhi, un vigneron, Eric Callcut avec son picrate, etc. De tout sans ordre, oui, c’est le grand désordre qui m’a frappée dans ce livre. Bon, je suis quand même d’accord avec sa protestation page 93 contre la poste qui refuse l’affranchissement au tarif lettre de tout ce qui dépasse une certaine épaisseur et le rôle que la direction impose à ses employers dans ses nouveaux bureaux « ouverts »… Je n’y mets plus les pieds! j’achète les timbres par correspondances et me débrouillent pour faire le plus souvent possible des paquets de moins de 2,7 cm (l’ouverture mesurée de la boîte aux lettres à côté du bureau de poste), ça sera pire avec l’augmentation annoncée des tarifs! Bref, des choses sérieuses mêlées à des anecdotes, chacune s’étire sur plusieurs pages au style travaillé mais ennuyeux, qui tombe souvent dans le pédantisme, je n’ai pas du tout compris le propos de l’auteur qui dit aborder les frontières mouvantes de l’identité nationale (voir le site des éditions Stock).