Un livre trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque.
Le livre : Les affreux de Chloé Schmitt, éditions Albin Michel, 2012, 189 pages, ISBN 978-2226242990.
L’histoire : de nos jours dans une grande ville indéterminée. Un homme, Alphonse, a été victime d’un accident vasculaire cérébral. Il survit, reste lucide mais est incapable de bouger ni de parler. Il insiste avec impuissance à la vie qui continue, la lamentation de sa femme Clarisse, l’impossibilité de signaler son état à son amante, les amis qui viennent en visite mais ne savent pas comment s’y prendre… et la déchéance du corps, la bave, l’impossibilité d’exprimer ses besoins.
Mon avis : ce livre est le premier d’une toute jeune auteure de 21 ans. Le récit se fait à la première personne dans la bouche du narrateur. J’ai eu beaucoup de difficulté avec le style trop familier à mon goût, des phrases courtes, parfois grammaticalement incomplètes, avec beaucoup de gros mots, l’emploi assez systématique d’adjectifs à la place d’adverbes… La dépression de la femme vue par le mari, qui aboutit à son suicide quand elle découvre l’amante de son mari, est décrite avec dureté… La deuxième partie n’est guère plus gaie, le narrateur est alors recueilli par son frère violent avec sa compagne… Ce livre a eu beaucoup de critiques favorables, de mon côté, je suis passée à côté, que ce soit pour le style ou pour l’histoire.
Ce livre entre dans le cadre du défi 1% de la rentrée littéraire organisé à nouveau cette année par Hérisson.