Ce week-end, j’ai surtout travaillé à des … chut… surprises ! En attendant qu’elles arrivent à destination, voici dans les prochains jours quelques articles sur mes visites à Paris et à Caen, un peu de lecture, et quand même quelques petites choses que je peux vous montrer.
Demain 26 août et après-demain, la projection du film de Trafic Images, d’abord annulée, aura finalement lieu à la Carrière de Normandoux à Tercé, près de Poitiers, mais accompagné d’un autre groupe, la coopérative à bricole.
Jusqu’au 14 septembre 2008, le musée d’art moderne (MAM) de la ville de Paris organise dans ses espaces habituels d’exposition une Rétrospective Bridget Riley. Et bien, j’ai aimé les seules œuvres qui ne sont pas dans le style de l’artiste, des œuvres de jeunesse dans la première salle, des années 1950, dont des tableaux à la manière de Seurat (copie du Pont de Courbevoie).
La salle suivante fait carrément mal aux yeux et à la tête : nous entrons en pleine abstraction en noir et blanc, que Briget Riley explore à fond dans les années 1960. Bandes noires, carrés noirs, damiers noirs, cercles noirs… de différentes dimensions, suivant différentes combinaisons… Dans les autres salles réapparaît la couleur (enfin, d’abord seulement trois couleurs, puis un peu plus), et dans la dernière pièce, de grands tableaux plus récents (années 1990 et 2000), avec des couleurs pastel et des formes plus arrondies. Une salle est intéressante, qui montre comment l’artiste a tracé toutes ces formes géométriques, travaillé l’alternance des bandes de couleur, etc.
Si l’abstraction pure et dure n’est pas votre pain quotidien, passez votre chemin. Sinon, allez y vite! Et si vous ne savez pas, suivez ce lien pour avoir un petit aperçu de quelques-unes de ces abstractions. L’article est en anglais, mais les images n’ont pas besoin de traduction, et il y a de nombreux liens en bas de la page.
Et jusqu’à dimanche 7 septembre, dans le même lieu, n’oubliez pas l’exposition Peter Doig dont je vous ai déjà parlé.