Il y a quelques semaines (28 juin 2014), Olivier recherchait des bandes d’étiqueteuse Dymo pour sa plaque de braille (voir ci-dessous). a trouvé une petite mine de bandes de 10mm (dont une transparente, Olivier l’a mise de côté pour les documents où les « voyants » peuvent avoir besoin de lire ce qu’il y a dessous) et une de 12mm. Voici son message: « Merci à Emmanuelle! Les bandes de 10 millimètres conviennent tout à fait, à condition de bien caler la bande,
vers le haut de la tablette, par contre, il ne faut pas moins en millimètres « . Si vous retrouvez des bandes de 10 ou 12 mm dont vous n’avez plus l’utilité, contactez-moi en laissant un commentaire…
Vous avez une vieille étiqueteuse Dymo dans un tiroir? Vous savez, pas le modèle actuel à bandes thermiques, le vieux modèle où il fallait tourner les lettres et cliquer… Alors, vous avez peut-être encore de vieilles bandes au fond d’un tiroir et vous pourrez peut-être aider mon ami Olivier, dont vous aviez aperçu la canne blanche dans mon dernier article sur l’accessibilité à Poitiers. C’est aussi un grand coureur: marathons -le dernier au Futuroscope-, 100km de Royan en 2011, 24h de Brives en 2013, bientôt le marathon des Sables, et une expérience peut-être pas raisonnable, le trail de Béruges en mai 2014 avec son club habituel (l’homme en jaune au milieu des rouges, prudence, il faut quand même que les autres le repèrent)! Je lui laisse la parole…
Je suis non-voyant et afin de mentionner en repères mes objets, j’utilise du dymo, sur lequel je mentionne le nom de l’objet, quel qu’il soit pour le retrouver,…
… à l’aide d’une plaquette conçue pour inscrire rapidement et avec efficacité le braille, en combinaisons de 6 points. Les recherches ne sont plus fastidieuses !
Ce système permet d’accroître mon autonomie, ce qui me conforte jour après jour à travers mes tâches diverses !
Le braille a permis aux non-voyants de sortir de la nuit !
Je me permets de reprendre la parole, pour quelques précisions. Comme vous le voyez sur les photos, la plaque est munie d’encoches pour passer la bande de dymo autocollante. Il faut une certaine largeur pour pouvoir réaliser les points avec le poinçon. Habituellement, Olivier utilise des bandes de 12mm [après essai, les bandes de 9mm fonctionnent aussi même s’il faut faire attention pour que les 6 points des lettres ne débordent pas]. Comme elles ne sont plus fabriquées, le stock des vieilles papeteries et des fonds de tiroir et de placards est mis à contribution. Il existe d’autres systèmes pour étiqueter les objets, utilisant des codes-barres ou des flash-codes, à associer à une base de données informatique qui lisent à partir d’un lecteur (voir par exemple sur le site du groupement des intellectuels aveugles et amblyopes, avec, curieusement, une vidéo de démonstration qui n’est pas en audio-description! Mais le braille est plus facile d’utilisation pour Olivier, il ne nécessite que ses doigts pour être lu! Si vous retrouvez des bandes, n’hésitez pas à laisser un commentaire et à relayer auprès de vos amis!
PS: il semble que Gibert à Poitiers soit de mauvais conseil. Il est encore possible de trouver des bandes dymo épaisses, même si les bandes transparentes de 12mm de larges (les plus adaptées aux besoins d’Olivier) semblent plus difficiles à trouver. Après quelques recherches, j’en ai néanmoins trouvées à un prix très raisonnable chez Tifcom, un site spécialisé en matériel pour aveugle, sis en Italie, à l’unité ou par 10 (prix hors taxe -TVA à 22% en Italie- et hors frais de port).