Les Mères Noël d’Arthur Djoroukhian dans la Grand-Rue à Poitiers

Grand-Rue à Poitiers, décembre 2014, mère Noël de Arthur Djoroukhian, Hélios coiffureEn quelques années, le haut de la Grand-Rue à Poitiers (revoir la grand-rue glacée en janvier 2009, l’hôtel du grand prieuré d’Aquitaine, l’hôtel Barbarin, la ciergerie Guédon, le 48 Grand’Rue, …) s’est transformé, en accueillant artistes, galeries et ateliers. A l’initiative de Jean-Yves Allemand, patron de la galerie du 20e siècle, un artiste installé dans cette rue, Arthur Djoroukhian, a donné une unité aux boutiques en les agrémentant d’une Mère noël. La polémique est née, relayée par la presse, elle serait « dégradante pour l’image de la femme ». Il faut dire que la Nouvelle République avait choisi une des plus plantureuses pour illustrer son article, alors certes, c’est une image de la femme qui n’est pas la plus positive (que pensez-vous de celle donnée par l’Origine du monde de Gustave Courbet?), mais cela donne une belle impression d’unité à la rue, et pendant la semaine où l’artiste a peint, les passants trouvaient l’idée originale et positive pour ce que j’ai entendu. La quasi totalité des réalisations comprend un cadeau (comme ici chez Hélios et Christelle la coiffeuse)…

Grand-Rue à Poitiers, décembre 2014, mère Noël de Arthur Djoroukhian, Pach'inti et buralisteou un objet en lien avec la boutique, comme la pile de journaux surmontée de Centre-Presse chez le marchand de presse ou le petit lama chez Patch’inti

Grand-Rue à Poitiers, décembre 2014, mère Noël de Arthur Djoroukhian, Fanny LaugierJ’ai un faible pour celle qui présente sa tasse chez la céramiste Fanny Laugier… dont la boutique mérite aussi une petite visite si vous cherchez encore une idée originale de cadeau!

Grand-Rue à Poitiers, décembre 2014, mère Noël de Arthur Djoroukhian, Plaisirs dévoilésMême celle des Plaisirs dévoilés (un sex-shop soft, je dirai…, lingerie fine et sextoys en vitrine) est plutôt retenue…

Grand-Rue à Poitiers, décembre 2014, mère Noël de Arthur Djoroukhian, A/A créationsCelle de A/A créations tenait en première semaine l’un des sacs en tissu qu’offrent les commerçants de la Grand-Rue et la semaine dernière le fil d’une lampe…

Grand-Rue à Poitiers, décembre 2014, mère Noël de Arthur Djoroukhian, le Loup BlancBrrr, un petit pingouin au Loup Blanc (dont je vous ai montré il y a longtemps l’enseigne), clin d’œil au passé canadien du propriétaire? [Amis poitevins, là aussi vous trouverez des cadeaux et des jouets originaux si vous êtes encore à la recherche de cadeaux].

Grand-Rue à Poitiers, décembre 2014, mère Noël de Arthur Djoroukhian, la p'tite FabrikToujours à cours d’idée de cadeaux? Essayez encore à la P’tite fabrik!

Grand-Rue à Poitiers, décembre 2014, mère Noël de Arthur Djoroukhian, huit vitrines

Je trouve que c’est une initiative qui permet de créer du lien dans la Grand-Rue, entre les commerçants et les passants, les habitants et ceux qui empruntent la rue chaque jour pour aller travailler… Ça change quand même, à côté de toutes les vitrines non décorées, alors bravo à Arthur Djoroukhian pour avoir mis de la couleur dans la rue! Et suivez le lien, pour découvrir son univers très différent de ce qu’il a réalisé ici!

10 réflexions sur « Les Mères Noël d’Arthur Djoroukhian dans la Grand-Rue à Poitiers »

  1. Maryse

    Excellente initiative très sympa et clin d’oeil malicieux.
    Les vieux/vieilles rabougri(e)s qui n’aiment pas ou que ça choque, tant pis. Le commentaire outré et indigné de la dame dans la NR qui ne veut plus passer Grand’rue avec ses petits-enfants pour éviter les questions gênantes est tout bonnement ridicule.

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  2. Emmanuelle

    Elles restent quand même assez soft et sympathiques, ces mères Noël ! De toute façon il y aura toujours des grincheux pour trouver à redire à tout et n’importe quoi… Bisous et bonne journée !

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  3. Mariette

    Je suis une femme et je ne trouve pas l’image de la femme décevante. Je trouve cela très amusant et il faut savoir rire et sourire. Bravo à l’artiste depuis le temps que le pére Noel est un vieux bonhomme enfin place à une jolie femme.

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  4. danielle

    image dégradante de la femme… faut pas exagérer; on peut comme Grégory ne pas être emballé par le dessin, mais bon, ça c’est une histoire de goût personnel; pour ma part je la trouve rigolote; je n’en ferai pas ma déco perso, mais je ne m’identifie pas , pourquoi le devrais-je? c’est en tout cas une « démarche » vivante et ça ça mérite un bravo, au moment où tout devient si normalisé. et dans cette vieille vieille rue, ça met un souffle de jeunesse, ça donne une petite identité à un coin de la ville, sans prétendre à l’immortalité;

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