Niort, le port

Niort, le port, 1, vue générale

Le port de Niort, sur la Sèvre niortaise, recevait les peaux du Canada et le sel de Marans et ré-expédiait les peaux chamoisées. Le premier port se trouvait un peu plus loin, plus près du donjon. Mais l’ouverture de la voie ferrée Poitiers-La Rochelle par Niort en 1857 (puis Niort-Angers en 1869) entraîne une chute du tonnage (de 41000 à 16000 tonnes entre 1856 et 1858). Du coup, l’ancien port ferme en 1868, les chantiers de construction de bateaux ferment, les terrains sont repris par les chamoiseries (dont la chamoiserie Boinot), les ponts Main sont construits en 1872. Voici donc le « nouveau » bassin du port, aménagé autour de 1870.

Niort, le port, 2, la calle La borne d’amarrage est toujours en place, même si aujourd’hui, elle ne sert plus qu’à quelques bateaux de touristes fluviaux (et encore, je n’en ai jamais vu à l’attache ici).

Niort, le port, 3, une maison avec toit orné en bois Je ne résiste pas à vous montrer un détail d’une des maisons qui borde le bassin, vous devez la voir sur la première photographie, pour son décor de toit en bois découpé et son épi de faîtage en bois tourné.

Ces photographies datent de mi juillet 2011.

4 réflexions sur « Niort, le port »

  1. Maryse

    J’ai fait un travail (il y a longtemps) sur le port de Niort fin XVIIIe avec Hippolyte Main qui était allé au Canada et était revenu avec l’idée d’implanter des chamoiseries … Au XIXe s, la fabrication des gants occupait les femmes qui pouvaient travailler chez elles ce qui leur permettait d’améliorer l’économie familiale…(mon voisin actuel est un descendant des usines Boînot).

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