Avant d’attaquer le sujet du jour, voici quelques nouvelles de Poitiers.
Pendant mon absence, il y a eu la manifestation des agriculteurs le 16 octobre, vous pouvez en suivre le fil, d’abord la mise en place (Chez Coccinelle), puis la basse-cour sur la rue Victor-Hugo, entre la préfecture et l’hôtel de ville (chez Belvert/l’ethnoblogue ou chez coccinelle), et enfin le nettoyage, toujours chez coccinelle. Il faut vraiment revoir notre façon de consommer, essayer si possible de privilégier les circuits courts, la vente directe à la ferme (voire dans un magasin comme celui qui regroupe de nombreux producteurs à Niort), les AMAP pour les plus engagés, au moins les marchés en achetant au producteur (pas au marchand qui s’approvisionne à Rungis…). Dans mon panier aujourd’hui, du lait frais (pour le petit déjeuner et les yaourts), des légumes de saison (poireaux, potiron, etc., les carottes et les pommes viennent du jardin) ou produits localement (champignons blancs cultivés dans d’anciennes carrières souterraines), du mouton « Charente-Poitou » pour un ragoût, du fromage de chèvre. Je n’exclus pas les produits lointains quand ils ne sont pas produits ici, le thé, le chocolat… Je ne fais pas partie des adeptes de cette nouvelle mode qui voudrait qu’on ne consomme rien qui soit produit à plus de 50 km de chez soi. Je privilégie juste, quand c’est possible, l’achat direct au producteur.
Jeudi matin, invasion de gendarmes mobiles en ville : trois personnes (deux étudiants et un titulaire de l’allocation adulte handicapé de 51 ans) arrêtées à l’issue de la violente manifestation du 10 octobre passaient en cours d’appel pour une demande de mise en liberté… Le premier procès (pour violences policières, ce ne sont pas les casseurs qui comparaissaient) avait donné lieu à une manifestation, que vous pouvez voir chez la coccinelle. Les deux étudiants poitevins ont finalement été libérés vendredi, le troisième homme reste incarcérée alors qu’il a juste jeté un projectile sur les forces de l’ordre sans atteindre personne et sans se rendre compte, apparemment, de son acte. Le débat sur la mise en place de caméras de vidéosurveillance est ouvert, je ne savais pas qu’elles permettaient de reconnaître les gens sous des masques… Côté réparation, il n’y a plus que France Télécom et la Caisse d’épargne qui n’ont pas encore réparé leurs vitrines…
Puisque nous sommes place du marché… qui s’appelle en réalité place du Général-de-Gaulle, entrons dans la cours de la faculté de droit… Dans la cour, vous trouverez des éléments remontés de l’ancien cloître de la collégiale Notre-Dame-la-Grande (retrouvez les liens vers tous les articles sur la page consacrée à Poitiers). Il se trouvait du côté nord de l’église…
Le voici d’un peu plus près. Pas de grande sculpture sur les chapiteaux… et aucune explication pour le visiteur (en tout cas, pas à côté de ces ruines mises en scène).
Et avant d’avoir des questions, les photographies datent de l’été dernier… Les couleurs d’automne sont en train de s’installer ici aussi .
Cet étrange réemploi mériterait bien quelques explications !!
j’ai vu aux infos que les deux jeunes avaient été libérés, les caméras vidéos, je sais pas, j’arrive pas à prendre partie, par contre je ne savais pas qu’elles permettraient de voir sous les masques
et bien on peut dire qu’il ne reste pas grand chose ! cath