Je suis donc allée récemment à Tours pour un stage de mosaïque. Le rendez-vous était à 14h, mais je suis partie le matin, notamment pour aller visiter le musée du compagnonnage que je ne connaissais pas. Vous pouvez vous en faire une idée sur le site de la ville de Tours. Dans la rubrique « Les pièces », vous aurez une vraie visite virtuelle du musée. Il se trouve principalement dans l’ancien dortoir de l’abbaye Saint-Julien, dortoir qui se trouve au-dessus de la salle capitulaire où se tiennent des exposition (en ce moment, une exposition du même musée sur le compas à travers les différents métiers). Le musée présente à la fois le compagnonnage, ses rites, les chefs-d’œuvre des compagnons, et des outils et accessoires classés par métiers.
D’une manière générale, je trouve qu’il y a beaucoup trop d’objets amoncelés. Le mélange entre des pièces liés à la maçonnerie et au compagnonnage avec des chefs-d’œuvres et des outils. Le problème, c’est que des outils avec juste leur nom et des planches déchirées (et oui !) dans un volume de l’Encyclopédie (de Diderot et d’Alembert), cela ne permet pas de comprendre un métier ni l’utilisation de ces outils. La seule vidéo reconstitue plutôt l’ambiance du compagnonnage que les savoir-faire. Par ailleurs, bien que ce musée presque 50000 visiteurs annuels, la muséographie est très ringarde. L’attribution du label musée de France m’interroge. J’ai visité le usée dans une chaleur étouffante, seuls quelques ventilateurs tentaient de refroidir l’air. Or il y a là de nombreux matériaux fragiles, du bois, mais surtout du papier et des tissus, qui me semblent très surexposés à la lumière. Ces objets font-ils l’objet d’une conservation préventive ? Les objets en tissu et les papiers (registres, documents divers) sont-ils changés et mis au noir tous les deux mois, comme le prévoient les normes de conservation ? Rien n’est moins sûr… Dans certaines vitrines, des reproductions sont collées sur du contreplaqué ordinaire et côtoient des objets originaux. Or le contreplaqué relargue à long terme des gaz qui peuvent détériorer les œuvres voisines, d’autant plus dans l’espace confiné d’une vitrine. Si les visiteurs peuvent profiter aujourd’hui de ces objets, leur conservation à moyen et long terme ne me semble absolument pas assurée, ce qui est bien dommage…
Pour la route, je vous mets une carte postale ancienne où il a a encore de nombreux bâtiments dans ce qui était l’ancien cloître de Saint-Julien. Au fond, la salle capitulaire surmontée du dortoir des moines.
Ce doit être intéressant de voir les objets de travail évoluer dans le temps
J’aime bien la philosophie du compagnonage
Merci Véronqiue pour cette page d’histoire
Gros bisous
béa
j’ai suivi le lien, en effet, beaucoup de choses…j’espère qu’ils liront ton article! ils serait dommage que ertaines choses disparaissent! gros bisous. cathy
Dommage que ce soit loin, de toute façon faudrait plus d’un jour pour voir Tours……..oups pas fait exprès ! Merciiiiiiiiii!!!
bonjour ils sont beaux tes oiseaux , canaette je connais quand au musée le fils de ma jeune soeur entre chez les compagnons ferailleurs , ceux qui font des couteaux et monque de la e=roche aus abeilles m’à envoyer de la pub pour lui! il va y aller ça c’est certein j’ai hate qu’il m(pffre ces premier couteauc excuse l’orthographi la fevre de la grippe anti bio herpes aux yeux une vraie bonheur gros bisous et on risque de ne pas me voir quelques jours di leur sil te plait dit aussi a defidetoile que j’ai rien rec il y a des ennuis avec les ptt partout en ce moment amor je lui ai concoct » deic trois truc mais si elle vrit plus surtout dit le moi je compte sur toi ma véro gros bisos dianou