Il y a juste deux semaines, au retour de Caen, en train, j’avais prévu de m’arrêter la plus grande partie de la journée au Mans. Vent froid, fine bruine, ce sont les seuls éléments que la ville ne peut pas changer. Quand j’étais partie de Poitiers, je n’avais pas prévu cette escale et ne l’avais pas préparée. Grossière erreur ! Je savais juste qu’il y avait de collections intéressantes au musée de Tessé, en particulier des collections préhistoriques, de mémoire provenant de la grotte de Mayenne-Sciences et des céramiques grecques provenant de Gaule et présentées il y a deux ans dans une exposition qui a circulé dans les Pays-de-la-Loire et que j’avais vue lors de sa dernière étape, à Cholet. Au fait, je ne vous mets pas les liens, parce que même le site internet de la ville du Mans, que j’ai regardé à mon retour, est plein de bugs…
En arrivant à la gare donc. D’abord, réussir à en sortir, parce qu’elle est en travaux. Rechercher un plan dans le hall est inutile. Le tramway, tout neuf, passe devant. Le plan du réseau de tram et bus permet plus ou moins de s’orienter, il n’y a aucun fléchage extérieur, ni pour les piétons, ni pour les voitures. Et comme de nombreuses villes moyennes, il n’y a personne en vue, les rues sont désertes. En remontant la ligne de tram, je passe devant l’église Notre-Dame de la Couture, ancienne église de l’abbaye bénédictine Saint-Pierre-et-Saint-Paul, dans un état de conservation déplorable, mais avec un assez joli portail. Après une certaine errance, désagréable avec le fin crachin, je trouve enfin une flèche pour l’office de tourisme. Sauvée ? Et bien non… Une affichette signale sa fermeture le dimanche matin, mais qu’il y a une permanence dans la maison des piliers, avec un mauvais plan photocopié affiché sur la porte et surligné. J’essaye de mémoriser, un peu en vain. Je vise donc la cathédrale Saint-Junien. Un marché se tient à son chevet, c’est un peu plus vivant, et je trouve quelqu’un qui m’indique le chemin, à travers un quartier canonial assez intéressant d’un point de vue architectural. Mais déception : si le panneau tout neuf du label Ville d’art et d’histoire trône sur les deux façades de cette maison d’angle à pans de bois, il n’y a point de permanence. Et en ville, aucune indication, plaque ou fléchage de visite qui pourrait relever des obligations liées à ce label. Je suis passée devant le musée de la reine Bérangère, mais n’ai pas vu le musée de Tessé, ni l’enceinte romaine. J’ai préféré renoncer, manger une assiette-kebab en face de la gare (très bonne et avec un accueil très sympathique cette fois !) et prendre un train plus tôt que prévu. J’enverrai un mot la mairie et à l’office de tourisme, peut-être que je pourrai avoir un plan avant d’y retourner, c’est une gare où je transite à l’occasion si je vais à Rennes sans passer par Paris.
Si vous habitez au Mans et souhaitez me convaincre que la visite vaut la peine, envoyez-moi un commentaire ou un message !
Bien dit! Il ne faut pas laisser passer, d’abord pour toutes celles que cela tenterait et puis il serait temps que certaine autorités prennent la vraie température de ce qui se fait et ne se fait pas!
Ceci dit dommage pour toi!!!! Gros bisous et bon dimanche!
Oh quelle déception !
Je ne connais pas le Mans, c’est vrai que cela ne donne pas envi d’y aller dans de telles conditions. Bisous. Chantal