J’ai reçu ce livre en service de presse de la part des éditions Baudelaire, dans le cadre d’un partenariat avec Hérisson, qui organise à nouveau cette année le défi 1% de la rentrée littéraire.
Le livre : Pas ce soir de Charline Quarré, éditions Baudelaire, 2012, 129 pages, ISBN 978-2-35508-991-6.
L’histoire : de nos jours à Paris. Eugénie, la grosse vingtaine d’années, n’est pas sortie depuis un an. Ce soir, sa mère a réussi à la convaincre de se rendre à une soirée mondaine organisée par Charles, un de ses amis. Une soirée de filles et fils à papa où Eugénie, narratrice du récit, ne trouve pas sa place, alors, elle se remémore son (court) passé, la mort de son frère d’un cancer, un médecin qui lui prescrit un antidépresseur sans accompagnement psychologique, un pédopsy aux curieuses pratiques, des relations complexes à sa mère… et puis, des mensonges dans lesquels elle risque de se noyer avant la fin de la soirée… Mais qu’est-il donc réellement arrivé à Julien, son ex-petit ami? Comment va-t-elle réussir à aller au bout de la soirée?
Mon avis : un texte écrit à la première personne, dans la bouche d’Eugénie, dans un style familier parfois déroutant, en tout cas pour moi, quand je feuillette un livre avant de l’emprunter à la médiathèque, je le rejette en général, il y a beaucoup d’autres choix qui me conviennent mieux. Puisque le livre est arrivé chez moi, je l’ai lu… très vite (une grosse centaine de pages, une grosse heure de lecture), avec de trop nombreuses coquilles, cela devient agaçant, ces livres mal relus par les éditeurs, une proposition relative à la construction étrange vers le début (je n’ai pas noté la page), « ou » pour « où » p. 63, ou encore « par » pour « pas » p. 118 et quelques autres que je n’ai pas notées. Dans ce style familier et condensé, l’auteure réussit à nous transmettre son mal-être et son manque absolu d’estime de soi, la mère envahissante, la dépression après la mort de son frère… et celle, au moins symbolique, de son petit ami. Une critique aussi de la jeunesse dorée, artificielle, superficielle, dépensière.
Un grand merci aux éditions Baudelaire et à Hérisson pour ce livre.
Ce livre entre dans le cadre du défi 1% de la rentrée littéraire organisé à nouveau cette année par Hérisson.