Vers le haut de la rue Saint-Gelais, à l’angle de la rue Vieille Rose, à Niort, se trouve une maison construite en partie en pan de bois qui mériterait une sérieuse étude d’archéologie du bâti avant sa rénovation… Elle présente un rez-de-chaussée en moellons, un premier étage en pan de bois rue Saint-Gelais et en moellons rue Vieille Rose. Les fenêtres à mouluration entrecroisée sont en accord avec une datation de la fin du 15e ou du début du 16e siècle, mais une étude pourrait réserver quelques surprises. Mais la ville, qui en a été propriétaire de 1995 à 2009, n’y a pas engagé d’étude ou de travaux, la laissant à l’abandon jusqu’à la revendre aux enchères en 2009. La maison a été inscrite au titre des monuments historiques en 2001. Deux artistes (un musicien et une peintre) l’ont achetée pour en faire leur atelier et y organiser des expositions…
Dans la nuit du 27 décembre 1588, la maison a été témoin d’affrontements sanglants entre catholiques et protestants. Elle a plus tard accueilli une auberge dite du Dauphin.
Elle est aussi connue sous le nom de maison de la Vierge, en raison de la statue de la Vierge à l’Enfant (plus récente, disons en gros du 19e siècle, sans garantie) abritée dans une niche dans l’angle.
Au 20e siècle, une épicerie a occupé son rez-de-chaussée. Le choix de faire des réparations en plaquant des aplats de ciment est une très mauvaise idée (sans doute pas autorisée par les Monuments historiques), sur une maison à pan de bois, cela peut aggraver les dégradations en ne laissant pas passer l’eau qui s’accumule dans les murs.
Les photographies datent de juillet 2011.
J’aime beaucoup les vieilles pierres ! Celles-là sont superbes ! Cath
merci pour ce cours d’historico-architecture : j’adore les vieilles pierres.
C’est sûr, l’emploi du ciment ainsi, pas bonne idée du tout!
dommage de laisser ça comme ça…
Indépendamment des réparations modernes, c’est vraiment une très belle maison !
Ah celle-là je sais que je suis passée plusieurs fois devant ; mon père aime la faire admirer quand on se promène dans les vieilles rues.
très belle maison! les aplats de ciments, ils en mettaient partout a une époque…un désastre aussi sur les pierres salpètreuses qu’on a ici…gros bisous. cathy
Je ne suis pas passée par là depuis un petit moment, j’irai voir ce qu’elle devient à l’occasion… quel dommage, ces restaurations mal pensées qui peuvent tout gâcher..
Bises et belle journée.
J’ai habité rue St Gelais où mon père était coiffeur, à l’époque de l’épicerie tenue par les parents d’un copain « Patrick Grolleau » , au gernier sur le plancher, nous avions tracé à la craie un circuit comme celui du Mans, nous faisions des courses endiablées…. avec ses voitures de course (qui seraient de collection actuellement).
C’était le bon temps…
Je ne sais pas ce qu’est devenu ce copain.
Patrick