En ce 15 août, je souhaitais vous montrer en détail le portail de la Vierge (portail nord) de la façade de la cathédrale de Poitiers… mais j’ai juste oublié d’aller refaire des photographies avec mon nouvel appareil photo (je n’en ai qu’avec l’ancien, la différence est trop importante, vous attendrez donc encore un peu…
Du coup, je vous montre aujourd’hui un immeuble tout juste restauré. Vous vous souvenez peut-être de l’ancien cercle industriel de Poitiers, à l’immeuble étroit, avec des sculptures réalisées par Pierre-Amédée Brouillet, au 22 rue Victor-Hugo à Poitiers. Non loin de là, place de l’hôtel de ville, à l’angle avec la rue Magenta, toujours à la fin du 19e siècle, il est l’auteur des sculptures de cet immeuble de plus grande taille qui abritait le cercle de commerce de Poitiers. Le bâtiment à gauche de l’image ne fait pas partie du projet. Le bâtiment du cercle comprend donc sept travées sur la place, avec une travée centrale plus importante au centre, et à l’angle de la rue Magenta, un petit avant-corps épousant une forme circulaire… Je vous ferai un détail quand les arbres de la place auront, hélas, été coupés… (il est prévu qu’ils soient remplacés par d’autres essences, nous verrons bien…).
Sur le fronton en haut de la travée centrale se trouve un groupe sculpté allégorique dû à Pierre-Amédée Brouillet. Au centre se trouve une allégorie de la Charité. Oui, vous avez bien lu, les commerçants de la fin du 19e siècle ont choisi la Charité pour figurer en haut de leur Cercle (lieu de réunion). Cette jeune femme aux longs cheveux nus posent ses mains protectrices, en partie cachées par son manteau, sur un enfant et un vieillard. C’est aujourd’hui une banque… bien loin de cette Charité ! Bon, pour être complète, une banque occupe le bâtiment, mais d’après le permis qui était affiché, il appartient au CHU.
De chaque côté, sur les rampants du fronton (les parties en pente) ont pris place un homme et une femme, probablement un couple de riches commerçants donateurs, regardez de plus près, ils tiennent chacun un plateau avec des pièces d’or. Bon, c’est haut, un peu pixellisé avec le zoom. Sur place, si vous voulez les voir, munissez-vous de jumelles.
Si l’homme est représenté nu, avec juste un manteau à l’Antique, fermé par une fibule, sa femme porte une robe simple, laissant les épaules dénudées.
Bravo, et encore merci… J’étais un client de la première heure de cet établissement, autrefois « Comptoir d’escompte de Paris » qui était mitoyen de la Librairie de l’Université, rue Gambetta, puis qui est devenu Banque nationale de Paris, P. vite transformé après fusion en Paribas… Eh bien, je n’avais jamais décrypté le sens de ce fronton… Alors, Merci, et bonne suite à vos investigations pictaviennes…
Merci, cette fois, l’information était facile à trouver… ET la Charité sur une banque… je n’ai pas pu me retenir!
c’est bien agréable ce remerciement …..tu sais si bien nous donner à voir ces éléments d’architecture hors de notre portée !
bizzzzzzzz
Merci pour cette visite, j’attends les photos 🙂
génial un hommage à Marie en ce 15 aout
Je te souhaite un bon dimanche. ici il pleut…
Pas terrible non plus ici, les premières éclaircies arivent, pas trop le courage de sortir…
La mutation en banque……….j’hallucine, mais pas le seul exemple! Bonne fin de dimanche, bien pluvieux……….
les banquiers de l’époque avaient pu etre une autre optique! sur Libourne aussi ils se lanent dans la rénovation….ils transforme la banque de France en H&M… je crains le pire, ils ont déja enlevé les fenètres a frontons pour faire des vitrine!!! gros bisous. cathy
En fait, là, la banque est locataire, le bâtiment appartient au CHU…