La construction du nouveau marché Notre-Dame au début des années 1970 près de l’église Notre-Dame-la-Grande à Poitiers fut un grand scandale. L’ancienne halle métallique (que vous verrez dans la série de cartes postales anciennes que je vous mets ci-dessous) a été remplacée par ce hideux bâtiment, dont on se demande comment un architecte des bâtiments de France a pu accorder le permis de construire, mais en plus, pour la construction du parking souterrain dessous, d’importants vestiges romains ont été détruits au bulldozer pendant la nuit qui a précédé la signature en cours d’une instance de classement monuments historiques. S’il y a toujours un marché animé le samedi matin, il n’a rien à voir avec ce que l’on voit sur cet ensemble de cartes postales que j’ai pu réunir… Au passage, pour ceux qui connaissent bien le quartier, vous repérerez un bâtiment à l’ouest du marché couvert, le long du bâtiment de l’université où se trouvent maintenant les restes du cloître de la collégiale. Ce bâtiment a aussi été détruit. bon, je vous mets les cartes postales sans commentaires, celles qui sont de Robuchon datent entre 1898 et 1922. j’adore l’ambiance qui s’en dégage… Pour compléter votre information, un autre marché couvert à structure métallique, le marché Saint-Hilaire, existait à Poitiers, à l’emplacement d’une partie de l’amphithéâtre romain… (à l’emplacement de l’immeuble sous lequel se tient désormais le vendredi soir le marché Magenta). Mais c’est une autre histoire.
Le bâtiment dont je vous parlais plus haut est visible sur la photo ci-dessus (façade sud), et celle d’avant, mais plus sur la photographie aérienne qui date de l’après Seconde Guerre Mondiale, ci-dessous.
Su artículo es muy interesante, gracias por compartir.
à y bien regarder ,je préfère aussi l’ancienne halle
comme toujours ,à qui profitent les choses ????
bizzzzzzzzz
Encore une fois, Merci! muchas gracias, dans la langue de Rosali… J’ai connu de 1959 à 1971 cette ambiance autour de la halle, avec tous les petits producteurs locaux qui venaient vendre leurs productions : ail, bottes de radis, poireaux, champignons, etc… Les uns pourraient dire que c’étaiet pittoresque, je dirai plutôt que c’était un territoire de rencontre et d’échanges entre ruraux et citadins. Ruraux , d’ailleurs qui pouvaient appartenir à la ville, tant il y avait de fermes et de jardins à Poitiers dont un pouvait dire alors sans crainte qu’elle était une « ville rurale »…
Votre blog est formidable !
sur Libourne aussi, ils ont rasé la halle dans les années 70, et celle qui remplace est une horreur!
j’aime beaucoup les vieilles cartes postales ! cath
Mais pourquoi donc ont ils rasé l’ancien? Merci pour votre blog interessant
Reconstruction « moderne » après le creusement du parking De Gaulle. Bon dimanche!
Bonjour,
Je prépare un sujet web sur les anciennes halles de Poitiers puisque cela fait 40 ans qu’elles ont été abattues et j’aurais aimé pouvoir réexploiter les photos de votre blog. Cela est-il possible ? Par ailleurs, d’où proviennent-elles ?
Cordialement,